LA REINCARNATION
La clé pour comprendre la loi des semailles et des récoltes
Selon les nouvelle révélations divines
Les violations que subit la nature ont lieu depuis des générations déjà. Pourtant, il y a quelques années encore la nature avait l'air saine. Mais aujourd'hui force est de constater, comme si cela tombait du ciel, que la coupe est pleine et déborde. La nature produit maintenant la récolte de ce que des générations entières ont semé, c'est-à-dire de ce qu'elles lui ont infligé.
En ce qui concerne les hommes, les choses se passent à peu près de la même façon. Nos semailles peuvent remonter à plusieurs générations. Ce que nous n'avons pas mis en ordre à ce jour peut devenir actif maintenant, dans cette incarnation.
Beaucoup de personnes disent encore "moi, la réincarnation, je n'y crois pas !" Cependant pour beaucoup d'autres elle constitue désormais une des clés leur permettant d'accéder au monde de leurs correspondances, de leurs semailles. A travers le principe de la réincarnation nous sommes en mesure de comprendre que ce n'est pas Dieu, l'amour, qui nous envoie la maladie, la misère ou les coups du sort, mais qu'à travers eux nous récoltons la semence correspondant à ce que nous avons nous-mêmes semé dans le champ de notre âme.
Il faut chercher la raison principale de cela dans le fait que depuis plus de 14 siècles la connaissance de la loi de cause à effet et de la réincarnation a été bannie de la foi et de la pensée chrétiennes.
Les hommes ont développé la faculté d'attribuer presque systématiquement à leur prochain la cause du malheur qui les frappe. Bien sûr, si nous croyons à la loi causale - la loi des semailles et des récoltes - nous nous demanderons tôt où tard quand nous avons semé ce qui vient vers nous ? Il est possible que nous ne nous souvenions pas avoir pensé, dit ou fait dans cette vie quelque chose susceptible d'avoir déclenché le coup du sort ou cette maladie qui nous frappe. Cependant la phrase : "ce que l'homme sème il le récoltera", ne laisse planer aucun doute sur le fait qu'à un moment quelconque cette semence a été introduite dans notre âme et qu'aujourd'hui, dans cette vie, elle se développe sous la forme d'une maladie, d'une souffrance, d'un coup du sort, etc...
A travers la révélation divine-prophétique que le Christ, notre Rédempteur, a donnée à notre époque, nous savons que dans les plans de purification une âme peut seulement expier ses dettes karmiques. Par contre, sur la terre où l'âme est revêtue du corps physique, il est possible à l'homme de reconnaître ses fautes à temps en prenant conscience du contenu de ses pensées et sentiments. Il peut alors se repentir de ses péchés, les mettre en ordre et ne plus les répéter. Cependant, si nous n'écoutons pas notre conscience et n'utilisons pas l'énergie du jour, il est possible que dans cette vie s'épanouisse une partie de ce que nous avons semé lors d'incarnations précédentes. Alors est venu le temps de la récolte.
C'est pourquoi la terre, l'école-terre - que Dieu a donnée à Ses enfants déchus - est un lieu d'expiation et d'épreuves. Ainsi, sur les plans de purification il n'existe rien en dehors de l'expiation alors que sur la terre, dans l'école-terre, il existe l'expiation et la possibilité de mettre en ordre et de réparer à temps. Dans ces conditions, il apparaît bel et bien que la possibilité de se réincarner soit un acte de grâce de Dieu, puisque l'âme peut revenir sur la terre pour y mettre en ordre, avec l'aide du Christ, ce qu'il lui faudrait sinon expier dans l'au-delà.
La réincarnation découle donc tout à fait logiquement de la loi des semailles et des récoltes. Elle est la clé nous permettant de comprendre pourquoi tel enfant naît malade et tel autre en bonne santé, pourquoi tel homme souffre de ceci et tel autre de cela, pourquoi celui-ci est lourdement frappé par le destin alors que l'existence terrestre de celui-là est relativement facile. Le principe de la réincarnation fait partie intégrante du christianisme des origines parce qu'il appartient à l'enseignement de Jésus de Nazareth, bien que dans la Bible on n'y fasse que très peu allusion.
A partir du moment où la réincarnation n'a plus été enseignée pour expliquer les différences entre les conditions de vie et les destins de chacun, beaucoup de questions sont demeurées sans réponse. Dès lors, la vérité plausible et logique a été remplacée par l'existence de soi-disant "secrets de Dieu".
Essayons de réfléchir brièvement au sujet des soi-disant "secrets de Dieu", qui ne sont rien d'autre que des affabulations inventées par l'institution église. Si Dieu avait des secrets pour nous, alors Il serait imparfait, tout comme les hommes sont imparfaits. Qu'on nous explique ce que Dieu ne pourrait pas dire à Ses enfants ? Qu'on nous dise ce qu'ils n'ont pas le droit de savoir ? A ce propos les églises institutionnelles ne nous donnent aucune réponse. Quant à Lui, Jésus, le Christ, nous donne une réponse car Il a dit : "Aspirez tout d'abord au Royaume de Dieu et tout le reste vous sera donné de surcroît !"
Ce faisant, Jésus nous a révélé que nous sommes pleinement héritiers du Royaume de Dieu et pas seulement de façon partielle puisqu'Il a dit : "le Royaume de Dieu est en vous." Si Dieu n'avait donné aux êtres purs qu'une partie de Son Royaume, Il aurait gardé pour Lui l'autre partie et celle-ci serait alors devenue Son secret. Cependant Dieu a donné à chacun de Ses enfants l'essence et la lumière du Royaume divin tout entier. Exprimé de façon familière : Il n'a pas gardé pour Lui la moindre miette, Il ne nous a lésés en rien.
Cependant, le Royaume de l'intérieur étant assombri par le péché et l'homme n'y ayant plus accès - à moins de dissoudre ses péchés, les ombres, avec l'aide du Christ - on a inventé le mythe des "secrets de Dieu" pour ne pas avoir à parler des ombres qui recouvrent la lumière du Royaume de Dieu en l'homme lui-même. Pourtant, Dieu n'a aucun secret pour Ses enfants, que cela plaise ou non aux églises institutionnelles. Elles ont déjà prétendu beaucoup de choses qui finalement se sont révélées n'être que des conceptions, par exemple celle consistant à affirmer que le soleil tourne autour de la terre.
Celui qui tourne autour du soleil-Christ n'a que faire de l'opinion des églises institutionnelles, car la lumière se fait en nous. La logique de la réincarnation nous montre que Dieu n'a pas de secrets.
La loi des semailles et des récoltes est, elle aussi, d'une logique confondante. Pourtant, parce que nous avons végété sans aide pendant des siècles sous le joug des soi-disant "secrets de Dieu", il nous faut nous familiariser à nouveau avec ces aspects fondamentaux de la loi qui déterminent notre vie terrestre et qui sont aussi simples que géniaux.
Essayons d'illustrer tout cela. Que dirions-nous si ayant semé du blé dans notre champ, quelqu'un venait le récolter ? "Hé ! c'est mon champ et c'est mon blé ! C'est moi qui l'ai semé." Pourtant, quand il s'agit ce que nous avons semé sous forme de péchés dans le champ de notre âme, nous ne l'acceptons pas et disons : "C'est ce que mon prochain a semé. C'est la faute de mon mari, de ma femme, de mes enfants. C'est la faute de mes parents, de ma famille" ou encore : "C'est Dieu le responsable, Dieu ne m'aime pas, Il est sans amour."
A bien des égards, les hommes font encore preuve de beaucoup d'illogisme. Cependant, à l'instant même où nous commençons à nous observer un tant soit peu et à analyser la trame de nos pensées et de notre comportement au lieu de regarder nos semblables à travers la loupe de nos programmes, au lieu de les juger et de les condamner comme responsables de ce qui nous arrive, nous constatons que la loi des semailles et des récoltes est une réalité. Nous prenons conscience également qu'il nous est possible, en faisant bon usage de la loi de la correspondance, de nous reconnaître de manière plus approfondie et de nous libérer ainsi des chaînes que sont pour nous nos projections et manipulations dont la plupart sont vieilles de plusieurs siècles.
LES FORCES QUE NOUS EMETTONS EN PENSEES AINSI QUE PAR NOTRE FACON DE VIVRE PRODUISENT LEURS EFFETS SUR NOTRE DESTIN
Prenons à nouveau conscience de ce qui suit :
Que dirions-nous si quelqu'un nous soutenait qu'un grain de blé peut pousser à la place d'un autre grain de blé et porter ses fruits ? Nous penserions que cela est insensé et nous ne prendrions même pas la peine de discuter. Car pour chacun de nous il est tout à fait clair qu'un grain de blé ne peut pas pousser et porter des fruits à la place d'un autre. Cependant, il est vrai que nous pouvons semer une partie de notre mauvaise semence dans le champ de quelqu'un d'autre si le sol est prêt à la recevoir. Pourtant, si nous disions qu'un homme en ayant influencé un autre porte une part de responsabilité dans le destin survenu à ce dernier, on se moquerait de nous. En effet, nombreux sont ceux qui pensent n'avoir aucune responsabilité dans la maladie, la détresse et le destin survenus à leur prochain. Ils pensent n'avoir jamais fait de mal à personne.
En est-il vraiment ainsi ? Posons-nous les questions suivantes :
Avons-nous toujours été et sommes-nous encore toujours positifs envers nos semblables ?
Nos pensées et nos paroles ont-elles toujours été et sont-elles encore toujours pleines d'attention pour nos prochains ?
N'avons-nous jamais influencé quelqu'un dans le but de lui faire faire telle ou telle chose pour nous, bien qu'en réalité nous aurions pu le faire nous-mêmes ?
N'avons-nous jamais fait et ne faisons-nous pas encore parfois pression sur certaines personnes pour qu'elles accomplissent notre volonté même quand elles ne le désirent pas ?
Combien de fois n'avons-nous pas traité quelqu'un d'imbécile, d'idiot ou d'incapable face à des tierces personnes ou simplement en pensées ?
N'avons-nous jamais haï ou été jaloux de quelqu'un d'autre pour telle ou telle raison ? N'avons-nous encore jamais fait preuve d'hypocrisie ?
Ne nous sommes-nous encore jamais disputé ou n'avons-nous jamais manifesté de l'hostilité envers quelqu'un ?
N'avons-nous encore jamais dévalorisé certains de nos semblables et même peut-être assujetti ?
Avons-nous surmonté notre jalousie envers nos semblables ?
N'avons-nous encore jamais tenu des propos apparemment positifs alors que nos pensées étaient tout autre ? N'étions-nous pas hypocrites en nous comportant de la sorte ?
Combien de fois n'avons-nous pas fait attention à notre prochain ?
Plus d'un lecteur haussera les épaules en pensant : "Mais enfin, tout le monde agit ainsi !" C'est tout à fait vrai et personne n'est parfait. Cependant, qui parmi nous ignore ce Commandement de Dieu qui dit : "Tu aimeras ton prochain", ce qui signifie "tu ne lui souhaiteras aucun mal, pas même en pensée". On entend déjà les excuses : "Mais pourquoi donner autant d'importance à de si petites choses. D'autres disent et font bien pire qui s'en portent d'ailleurs très bien !"
Oui, beaucoup sont aveuglés par la fausse lumière de l'ambition, de la jalousie, de la haine, de l'exploitation, de l'emprise sur les autres ou même du désir de tuer - et ils s'en portent très bien. Cependant, le jour où le soleil de l'ego ne peut plus briller parce que les nuages des causes se sont amoncelés au-dessus de nos têtes, libérant sur nous la pluie de ce qui les constitue, alors il y a de quoi être horrifié en imaginant que nous avons causé et fait subir à nos prochains des choses semblables ou similaires à celles qui nous arrivent.
La physique moderne nous a depuis longtemps appris qu'aucune énergie ne se perd. Nos sentiments, sensations, pensées, paroles et actes, c'est-à-dire la haine, la jalousie, l'hostilité, la discorde et bien d'autres choses encore sont des énergies qui ne se dissolvent pas. Ainsi, les forces que nous avons émises s'accumulent au-dessus de nous et éclatent tôt ou tard, comme des nuages d'orage. Cela se passe ainsi : dans les astres - où est enregistré tout ce que nous avons émis - s'assemblent tous les enregistrements de vibrations identiques et similaires. A travers notre âme - dans laquelle se trouvent également des aspects identiques ou similaires - ils commencent à devenir actifs dans notre corps et sur notre corps ainsi que dans notre environnement immédiat. Nous faisons alors l'expérience de ce que nous avons causé, de ce que nous avons semé. Alors, c'est notre semence qui s'épanouit et non celle d'un autre.
DIEU EST-IL JUSTE ?
Comme cela vient d'être dit, on fait très souvent usage de l'argument selon lequel certains hommes ont été mauvais leur vie durant, ont abusé de leurs semblables, les ont exploités et déchirés à belles dents, et qui malgré tout se portent bien. On dit qu'ils ont atteint un âge avancé et qu'à l'heure de la mort ils se sont endormis tranquillement pour passer dans l'autre monde. A contrario, on dit aussi que la vie de certains hommes remplis d'attentions et de compassion pour leur prochain, qui ne se sont certainement jamais chargés de nombreuses fautes, a pourtant été jalonnée par les tourments, les maladies et les coups du sort. On ajoute que parfois même, à l'heure de la mort physique, ils leur fallut endurer les pires souffrances.
Dans quelle mesure est-il juste de dire de quelqu'un : "Cet homme tellement attentionné et compatissant n'a pas pu se charger d'une telle dette" ? En réalité, qu'en savons-nous ? Sommes-nous en mesure de lire dans les pensées de nos semblables ? Pouvons-nous voir dans leur âme ? Savons-nous de quoi étaient faites leurs incarnations antérieures ?
Là où on n'a rien semé, ne lève pas de récolte. C'est pourquoi, si un coup du sort venait à nous frapper, nous devrions admettre que nous avons semé quelque chose. De plus, en fonction de la manière et des circonstances dont les choses se produisent, nous pouvons reconnaître la nature de notre faute. C'est dans le monde de nos pensées et de nos sentiments que nous en trouvons l'explication.
Quelqu'un qui ignore la réincarnation et la loi des semailles et des récoltes, ne peut pas interpréter correctement les fluctuations de son existence et en tire de fausses conclusions. Aussi s'attache-t-il au côté superficiel des événements, compare, valorise et juge la plupart du temps. En constatant qu'un tel, qui a abusé de ses prochains, qui les a exploités, s'est porté comme un roi jusqu'à son dernier souffle et que tel autre qui s'est toujours montré sympathique a dû subir maladie et souffrance nous nous demanderons peut-être si Dieu est juste ? Par ignorance, nombreux sont ceux qui accusent Dieu de donner de manière apparemment injuste et arbitraire, de rendre les hommes pauvres ou riches, malades ou bien portants.
Intéressons-nous de nouveau à l'idée de la "réincarnation". En examinant les choses selon ce point de vue, nous comprendrons pourquoi la vie amène à chacun des situations et des événements différents. Accepter le principe de la réincarnation nous aide à reconnaître l'équilibre juste fondé sur la loi des semailles et des récoltes. C'est seulement parce que nous sommes à nouveau incarnés, revenus dans la chair, qu'il nous est possible de prendre conscience du sens de la vie et du fait que les enregistrements de celui-ci ont leurs effets aujourd'hui tandis que ceux de celui-là se manifesteront seulement demain.
Celui qui comprend que la réincarnation résulte de la loi de l'équilibre - "ce que l'homme sème, il le récoltera" - y voit également une manifestation de la justice de Dieu qui n'avantage ni ne désavantage aucun de Ses enfants. La Loi de Dieu ne porte en elle ni chagrin, ni maladie, ni détresse. La Loi de Dieu donne sans cesse l'amour, ce qui pour nous s'énonce ainsi : "Aime Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toutes tes forces, et ton prochain comme toi-même."
Puisque la Loi de Dieu ne porte en elle ni le chagrin, ni la maladie, ni la détresse, Dieu ne peut pas en être à l'origine, car où prendrait-Il ce qu'Il ne possède pas ? Pourquoi Dieu, l'amour infini, qui a donné à Ses enfants la liberté de se décider pour ou contre Lui, leur infligerait-Il des punitions ? En réalité, c'est la conséquence du libre-arbitre que chacun doive porter ce qu'il a semé.
Nos souffrances - quelle que soit la forme sous laquelle elles se manifestent - ont leur origine en nous-mêmes. Elles résultent de la somme de nos actions négatives. Dans le conscient, le subconscient, l'âme ainsi que dans le cosmos matériel et le cosmos des plans de purification, est enregistré tout ce que nous avons émis. Nous sommes constamment en communication - c'est-à-dire en situation d'échange - avec ces enregistrements selon le principe émettre et recevoir. Qu'une partie de nos enregistrements devienne active et qu'ils tendent à se réaliser, nous aurons alors à en souffrir en tant qu'homme. Si cela survient alors que notre âme évolue dans les règnes des âmes, ces enregistrements devenus actifs peuvent nous conduire à l'incarnation, si nous souhaitons mettre en ordre ces aspects pécheurs en tant qu'homme.
En examinant de plus près la façon dont fonctionne la loi de la réincarnation nous comprenons que chaque cause a son effet et que chaque cause doit être expiée, soit dans cette vie, soit dans une autre ou dans les plans de purification, à moins que nous ne la reconnaissions à temps et la mettions en ordre.
LA JOURNEE NOUS PARLE. ELLE NOUS MONTRE QUELS ASPECTS DE NOS ENREGISTREMENTS NOUS POUVONS METTRE EN ORDRE. LES DESIRS EXPRIMANT LA VOLONTE DE L'EGO SE RETOURNENT CONTRE NOUS.
La loi de la correspondance, d'où peut provenir une projection, nous aide à reconnaître nos causes à temps et progressivement, à nous en repentir, à les mettre en ordre et à ne plus répéter ces aspects pécheurs grâce à la force rédemptrice du Christ de Dieu. Cela constitue le chemin christique. Il est d'une simplicité élémentaire.
Le Christ nous montre le chemin direct qui mène à la liberté, au bonheur, à la santé, à la paix et nous conduit ainsi dans la proximité de Dieu. Sur le chemin le mot d'ordre est le suivant : reconnais et repens-toi de tes péchés de tout ton coeur, mets-les en ordre avec l'aide du Christ qui vit en toi, demande pardon, pardonne aussi à ton prochain qui a péché contre toi, répare autant qu'il t'est encore possible de le faire et ne répète plus tes péchés. C'est l'essence de l'enseignement qu'a donné Jésus, le Christ, dans le Sermon sur la Montagne.
Si nous suivons cet enseignement simple, beaucoup de choses changent l'une après l'autre dans notre vie, à commencer par notre comportement. Nos pensées ne tournent plus autour de nos seuls intérêts, nous devenons désintéressés, notre dynamisme et notre joie de vivre augmentent. Il nous devient de plus en plus facile de déposer les aspects humains bas encore présents en nous, nous nous sentons plus proches de Dieu et du Christ, la gratitude et la joie nous emplissent, notre conscience s'élargit. Ainsi nous mûrissons dans l'accomplissement du haut Commandement de l'amour, jusqu'à atteindre le point où il nous est possible de dire - tels les êtres purs des cieux : "Dieu, mon Père, je T'aime de tout mon coeur, de toutes mes forces, forces que Toi, Eternel, Tu as déposées en moi. Mon âme est remplie de Ta lumière. Mon frère, ma soeur en habit terrestre me sont proches ; ils sont une partie de moi. Père, nous Te remercions de Ta bonté."
C'est le chemin qui mène à la maison du Père.
Tout ce que à quoi l'humanité a donné naissance au cours des siècles ; les philosophies, les rites, les cultes, les sacrements, les dogmes, les doctrines de toutes sortes, ce qu'on appelle "les traditions", les institutions et leurs dignitaires, tout cela constitue de fausses routes qui n'ont rien à voir avec l'enseignement de Jésus de Nazareth, le Chemin de Dieu.
Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde et chaque instant, est une aide sur notre chemin. Les multiples événements qui se déroulent tout au long de nos journées terrestres sont autant de possibilités de nous reconnaître et de mettre en ordre - donc d'effacer - les aspects de nos péchés, autrement dit de nos correspondances, qui forment le monde de nos programmes.
A chaque énervement, lorsque le rouge nous monte aux joues ou qu'indignés nous rendons coups pour coups en paroles ou en actes, lorsque nous insultons nos semblables, les dévalorisons, les haïssons, les jalousons pour ceci ou cela, c'est la journée qui nous parle. De la sorte, elle nous montre des parties de nos enregistrements. Ce sont alors les fils de la toile, dans laquelle nous sommes enfermés telle une araignée, qui vibrent et nous montrent ainsi nos enregistrements pécheurs.
Si nous vivons nos journées consciemment, concentrés et orientés sur nos tâches, sur l'instant présent, nous serons attentifs à certains événements particuliers. Par exemple, ces moments où nous devenons incertains, où nous ratons quelque chose, lorsqu'un objet nous tombe des mains, que nous butons sur une pierre, sur une chaise ou contre le pied de quelqu'un. En étant attentifs, nous remarquerons que la journée nous parle et nous exhorte à examiner nos pensées et nos sentiments lorsque surviennent ces petits incidents pour en découvrir la cause. Ainsi nous découvrirons la racine de nos péchés et nous pourrons les mettre en ordre selon les commandements chrétiens. Nous n'avons donc besoin ni d'autorités ecclésiastiques, ni de sacrements, de confessions ou autres, mais simplement d'accomplir le commandement suprême, celui de l'amour pour Dieu et pour le prochain.
Le Christ en nous transforme en lumière et en force les péchés de celui qui suit le chemin de la mise en ordre chrétienne de ses péchés, c'est-à-dire qui s'en repent. Ils sont alors effacés de l'âme et des cosmos de la chute. Ces programmes négatifs se dissolvent également dans notre conscient et notre subconscient au fur et à mesure que nous accomplissons pas à pas les Commandements de Dieu. Les aspects erronés de notre comportement que nous aurons mis en ordre, que nous n'activerons plus en pensées et ne répèterons plus, ne pourront plus revenir vers nous. Par contre ceux que nous n'avons pas encore mis en ordre peuvent revenir vers nous aujourd'hui, demain, ou même quand nous serons désincarnés - c'est-à-dire dans le règne des âmes. Il est même possible qu'ils n'atteignent notre corps que lors d'une prochaine incarnation.
Notre situation serait sans espoir si le Christ de Dieu, notre Rédempteur, n'était pas à nos côtés. Quelqu'un qui croit pouvoir se libérer à partir de ses propres forces, ce qui signifie en fin de compte combattre le mal par le mal, devra reconnaître tôt ou tard que cela ne mène à rien. Sans le Christ de Dieu rien n'est possible. Ceci est valable tant au plan personnel, à petite échelle, qu'en ce qui concerne les événements du monde, à grande échelle.
Chez celui qui est maître de ses sens et de ses pensées, se fait le silence, et dans le silence Se révèle Dieu. Tant que nos sens et nos pensées ont de l'emprise sur nous, nous sommes inquiets et ballotés, détournés de Dieu et orientés sur le péché. Alors c'est notre péché qui se révèle à nous.
Ce qui a été semé et n'a pas été réparé à temps, c'est-à-dire ôté du champ de notre âme, nous le récolterons tôt ou tard. Tôt ou tard ce que nous avons semé se manifestera de façon active dans notre corps ou dans notre environnement immédiat. Une partie des enregistrements de celui-ci deviendra active dans cette vie, alors que chez celui-là des parties de ses causes s'accumuleront tels des nuages d'orage qui sèmeront la tempête lors d'une prochaine incarnation. Peut-être même l'âme désincarnée expiera-t-elle le poids de ses fautes sous forme de douleurs et de souffrances dans les plans de purification, sur les planètes où ses énergies négatives sont enregistrées en tant qu'images.
Nombreuses sont les victimes de cet enseignement erroné qui dit que l'on peut tout se souhaiter à soi-même et qu'il suffit pour que cela se réalise, d'émettre constamment les mêmes pensées. Cependant Jésus a enseigné ceci : "Aspirez surtout au Royaume de Dieu et à Sa justice ; alors tout le reste vous sera donné par surcroît." Cela signifie que nous devrions avant tout développer en nous notre héritage divin, le Royaume de Dieu, c'est-à-dire permettre à la puissance du Christ de se manifester à travers nos pensées et nos actes. Alors, Dieu nous donne ce dont nous avons besoin - ce qui ne signifie pas ce que nous voulons.
L'énergie de nos pensées, de notre volonté et de nos désirs, c'est-à-dire l'énergie de nos enregistrements, pousse à sa réalisation. Ce que nous ne cessons de désirer et de vouloir, s'enregistre et c'est pourquoi cela s'accomplira d'une manière ou d'une autre. Mais alors, puisque nous n'aurons pas ouvert le Royaume intérieur avec la clé qu'est le Christ, puisque nous n'aurons pas trouvé le trésor de l'intérieur, qui sera celui qui accomplira notre volonté ? Certainement pas le Christ, mais plutôt celui qui règne sur ce monde. Et lui exige d'être remboursé jusqu'au dernier centime pour ce qu'il a investi en énergie afin que nos désirs se réalisent. En effet, l'adversaire ne connaît ni la grâce ni le pardon. Il ne connaît que la loi : "Oeil pour oeil, dent pour dent", jusqu'au dernier centime.
S'illusionner et vivre dans un monde d'images de désir d'argent et de possessions, de maison princière, d'"esclaves" qui travaillent pour moi, etc... peut avoir de lourdes conséquences. Je veux. Je veux le pouvoir, la richesse et la considération. Je veux, je veux...
Nous croyons peut-être que ce jeu des pensées est parfaitement innocent et ne nuit à personne. Pourtant le vouloir de l'homme peut se refermer sur lui comme un piège. Prenons conscience de ceci : Ce que nous voulons mais n'avons pas développé en vivant selon les Lois de Dieu, nous ne l'avons pas mérité car nous n'avons pas acquis le Royaume de l'intérieur. C'est pourquoi, un jour la volonté de notre ego s'inversera et notre vouloir se retournera contre nous. Pourquoi ?
une pensée dans la Loi, dans la volonté de Dieu, porte déjà en elle son accomplissement. Qu'elle se réalise également sur terre n'est qu'une question de temps.
Par contre, si notre volonté n'exprime pas le divin - le "Que cela soit" - parce qu'elle ne contient pas la volonté de donner mais celle de prendre, alors nous ne sommes pas dans le Courant, dans la Loi de Dieu, et selon la loi des semailles et des récoltes on peut dire : comme tu as pris, il te sera pris.
Nos enregistrements égoïstes s'accompliront donc à leur manière, dans la loi des semailles et des récoltes et finalement, nous n'aurons ni argent ni biens mais vivrons dans la pauvreté. A la place du palais princier de nos rêves, nous ne possèderons peut-être qu'une cabane de terre. Au lieu d'être ceux qui donnent des ordres à des serviteurs et à des esclaves, c'est nous qui devrons travailler comme des esclaves. Au lieu de savourer le pouvoir, la richesse et la considération, nous n'aurons aucun pouvoir, aucune valeur aux yeux du monde. Privés d'argent et de considération, nous devrons peut-être travailler durement pour gagner notre pain ou peut-être même le mendier.
Il est bien possible que dans un premier temps le prince de ce monde accomplisse la volonté de notre ego, en effet en émettant continuellement et de façon répétée "je veux, je veux", nous libérons des forces qui accomplissent ce que nous voulons. Cependant, il s'agit seulement d'un prêt consenti par les forces négatives et non d'un don de Dieu. Ce que nous possédons, nous sera non seulement repris, mais nous devrons souffrir d'avoir dérobé des énergies plutôt que de les avoir créées nous-mêmes en développant le Royaume intérieur en nous.
Pour ceux qui veulent approfondir la connaissance divine consultez les sites internet :
Joseph Russo