Cette interaction entre nos aspirations et la grâce fortifiante de Dieu peut se constater également dans les lettres de Paul, et plus spécifiquement en Romains 7.18 où il écrit, Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.Paul nous confie ici qu'il désire accomplir le bien. Il sait ce qui est bon et il veut le faire. Mais vouloir le bien est une chose, et l'accomplir en est une autre. Paul avoue qu'il n'a pas la force de faire le bien même si le désir est présent en lui. On n'a pas à le convaincre de vouloir le bien. Son problème réside dans son incapacité à pratiquer le bien. Il ne manque pas de bonne volonté mais quand vient le temps de faire le bien, il découvre qu'il n'en a pas la force. Et c'est précisément à ce niveau que la grâce de Dieu intervient. Je ne peux pas y parvenir par moi-même, mais Dieu peut m'en donner la force. Cette conviction se dégage de la pensée de Paul quelques versets plus loin en Romain 7.24-25.
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