Nouvelles révélations du Christ
7 / G.E.J./ 171 - 176
Le Seigneur révèle à nouveau textuellement d'un enseignement qu'Il avait donné à Ses disciples pendant Son ministère terrain, mais qu'il n'a pas été inclus dans les Évangiles
La paresse et ses dangers pour l'âme
Le Seigneur explique le deuxième et troisième chapitre d'Isaïe
1. Le Seigneur : …nous descendîmes rapidement au village, chez Nicodème, afin de bénir sa maison selon son vœu secret. Comme nous étions dans la maison, nous entendîmes bientôt un grand vacarme sur la place du marché, et notre Agricola demanda sur un ton brusque et impérieux ce qui se passait là-dehors.
2. Je lui dis : « Ami, tu n'as guère besoin de poser de telles questions quand Je suis près de toi ! Ne connais-tu donc toujours pas la puissance dont Je dispose ? De plus, il ne se passe assurément rien dans l'infini tout entier que Je ne le sache; aussi, ne t'inquiète plus de ce genre de chose, du moins en Ma présence ! »
3. Agricola : « Je Te rends grâce, ô Seigneur, de cette remontrance, dont je me souviendrai toujours à l'avenir ! Car c'est encore mon principal défaut que de m'emporter en pareil cas. Je pense désormais très souvent à la patience que Tu estimes tant, Seigneur, et je veux la faire tout à fait mienne ; mais lorsqu'une tentation se présente à moi trop soudainement, mon vieux péché reparaît aussitôt. Mais à présent, Je lui donne congé pour toujours »
4. Je dis : « C'est une fort bonne résolution, même si tu dois commettre encore quelques fois ce vieux péché...
5. Mais apportez-Moi le livre du prophète Isaïe, car Je dois vous en expliquer un passage important. »
6. Là-dessus, Nicodème M'apporta le livre sans retard. Je l'ouvris aussitôt au deuxième chapitre et lus ces mots aux personnes présentes :
7. « ''Vision d'Isaïe, fils d'Amoç, au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers temps que la montagne où se tient la Maison du Seigneur sera plus haute que toutes les montagnes et s'élèvera au-dessus de toutes les collines, et tous les païens(*) accourront vers elle." » (Is 2,2.)
8. Nicodème et les deux Pharisiens demandèrent alors : « Seigneur, où est la montagne du Seigneur, où se tient Sa maison ? »
9. Je dis : « Voyez comme vous êtes encore emplis de la matière de ce monde ! Ne suis-Je pas la montagne des montagnes, celle où se tient la vraie maison de Dieu ? Et qu'est-ce que cette maison si habitable ? C'est Ma parole, celle que Je vous ai annoncée depuis des siècles, à vous, les Juifs, à travers tous les prophètes, et que Je vous annonce à présent par la bouche du Fils de l'homme. Je suis donc la montagne, et Ma parole est cette maison habitable sur la montagne, et voici autour de nous les païens venus de toutes les parties de la terre pour voir cette montagne et pour demeurer dans sa vaste maison.
10. Mais pour les Juifs tels qu'ils sont à présent, ce sont vraiment les derniers temps, parce qu'ils ont fui la montagne et sa maison et que les grands menacent même de la détruire. - Comprenez-vous à présent ce verset ? »
11. Ils dirent tous : « Oui, Seigneur, c'est tout à fait clair à présent : mais il y a dans ce chapitre d'autres versets que nous sommes bien loin de comprendre. Explique-les-nous, ô Seigneur! »
12.Je dis : « Ayez seulement un peu de patience. Car on ne casse pas un arbre sur un genou !
13. Isaïe dit ensuite : "Des peuples nombreux viendront alors (c'est-à-dire dans l'avenir) et diront : Venez, montons à la montagne du Seigneur, à la Maison du Dieu de Jacob, qu'Il nous enseigne Ses voies et que nous suivions Ses sentiers. Car de Sion viendra la Loi et de Jérusalem Sa parole. " (Is 2,3.)
14. Par Sion (Z'E ON = Il veut), il faut entendre la montagne, c'est-à-dire le Seigneur ou Moi-même, et par Jérusalem, la maison de Dieu sur la montagne, c'est-à-dire Ma parole et Ma doctrine, à présent et pour toujours : Je crois que vous n'avez plus aucun doute là-dessus.
15. Mais quels sont ces peuples qui disent : "Venez, montons à la montagne du Seigneur - c'est-à-dire vers le Fils de l'homme ou l'homme-Dieu -, à la Maison du Dieu de Jacob, qu'Il nous enseigne Ses voies et que nous suivions Ses sentiers? »
16. Ces peuples sont tous les hommes qui, dans l'avenir, se tourneront vers Moi, s'approprieront Ma parole et suivront Ma volonté; car Ma parole montre les voies de la Vie, et les sentiers sont Ma volonté annoncée aux hommes par Ma parole, et il est certes bien plus difficile d'observer strictement Ma parole que de se contenter de l'entendre, comme il est assurément plus commode de marcher sur une large route de plaine que de suivre d'étroits sentiers souvent fort abrupts.
17. Mais celui qui, en lui-même, veut monter sur la plus haute de toutes les montagnes et entrer dans Ma parole vivante, qui est la maison de Dieu sur la montagne, ne peut se contenter de marcher sur la route qui mène à la montagne et de rester dans la plaine, mais il doit prendre les étroits sentiers souvent abrupts ; car eux seuls mènent tout en haut de la montagne, donc à la maison vivante de Dieu.
18. Vous savez maintenant ce que cela signifie, et vous avez sans doute compris ce que le prophète entendait par Z'EON et JERUZALEM ; c'est aussi pourquoi il dit que la Loi, donc Ma volonté, vient de Z'EON, et Ma parole de JERUZALEM -c'est-àdire naturellement de Ma bouche.
19. Et celui qui entend, reçoit et suit Ma parole, celle que J'ai annoncée de tout temps aux hommes à travers les prophètes, celui-là vient à Moi, donc à la parole vivante et à sa force ; car Je suis Moi-même la parole vivante et sa force, et tout ce que renferme l'espace infini n'est pas autre chose que Ma parole vivante avec sa puissance et sa force éternelle. - Comprenez-vous cela aussi ? »
20. Un docteur de la loi, qui était l'un des Pharisiens venus à Moi au mont des Oliviers répondit : « Seigneur et Maître, Ton explication de ces deux versets était aussi lumineuse que le soleil de midi, et tout me paraît désormais clair et évident; mais le quatrième verset dit ceci:
21. ''Le Seigneur jugera entre les païens et châtiera des peuples nombreux. Alors, ils feront de leurs épées des socs de charrues, et de leurs lances des serpes ; car aucun peuple ne lèvera plus l'épée contre un autre, et les hommes n'apprendront plus à faire la guerre." (Is 2,4.)
22. Qui sont donc ces païens, et ces peuples qui, une fois punis, ne pourront plus se faire la guerre ? Il doit s'agir de peuples qui ne naîtront que dans un lointain avenir ; car, avec leurs rois orgueilleux, avides et tyranniques, les générations présentes feraient la guerre jusqu'à la fin des temps. »
23. Je dis : « Tu es bien un docteur de la loi, car tu te souviens fort bien des lois et des Prophètes, mais sans avoir jamais rien compris à leur véritable esprit ! Tu marchais sur la large route unie, mais l'étroit sentier qui mène à la montagne de la vraie connaissance, tu n'y as encore jamais posé le pied.
24. Celui qui n'atteint pas le sommet de la montagne du Seigneur et n'entre pas dans la maison de Dieu, c'est-à-dire n'atteint pas en lui-même la parole intérieure divine et la parole vivante de Dieu, celui-là ne connaît pas non plus le véritable esprit profond et vivant de la Loi et des Prophètes. »
Le Seigneur explique les représentations de l'avenir dans Isaïe. (Is 2,1-5)
1. Le docteur de la loi : « Mais pourquoi tous les prophètes ont-ils ainsi parlé et écrit à mots couverts ? Il devait pourtant leur importer plus qu'à quiconque que leurs paroles fussent comprises des hommes ! »
2. Je dis : « Ces objections ont déjà été faites il y a quelques jours au mont des Oliviers, et Je vous ai montré qu'elles n'étaient pas fondées. Je n'ai donc pas besoin de répéter ce que J'ai déjà dit.
3. Que serait donc une parole divine qui n'aurait pas de sens profond ? Peux-tu concevoir un homme sans entrailles, ou bien qui, telle une goutte d'eau, serait si transparent que l'on verrait tous ses organes, qui,bien que fort artistiquement conçus, ne manqueraient pas de te dégoûter?
4. Apprenez enfin à penser avec une vraie sagesse ! En attendant, Je vais vous expliquer le vrai sens de ce quatrième verset d'Isaïe, qui est évident aussi, écoutez-Moi bien.
5. "Le Seigneur - que Je suis en parole - jugera entre les païens et châtiera des peuples nombreux."
6. Qui sont ces païens, et qui sont ces peuples ? Les païens sont tous ceux qui ne connaissent pas l'unique vrai Dieu et, à Sa place, adorent et honorent avant tout des idoles mortes et le Mammon du monde. Ils entourent les Juifs de toutes parts, et, où que vous alliez sur cette terre - vers le levant, le midi, le ponant ou le septentrion - vous n'y trouverez que des païens de toute espèce ! Cependant, vous le savez, de toutes les parties du monde proches ou lointaines, les païens de toute condition sont venus à Moi. Ils ont entendu Ma parole et ont vu Mes signes, ils ont embrassé Ma doctrine, et Ma parole règne et juge donc parmi eux, et, en cela, ils ont cessé d'être des païens pour faire désormais partie des oints de Dieu et du vrai peuple de Dieu.
7. Mais eux non plus ne garderont pas cette doctrine et ces dispositions ; car bientôt, de faux oints se lèveront parmi eux et donneront des signes qui séduiront rois et princes ; ils prendront un grand pouvoir sur le monde et persécuteront par le feu et le glaive ceux qui ne voudront pas se rallier à eux, et ils se diviseront finalement en sectes et partis nombreux, qui sont les peuples nombreux que Je punirai, Moi le Seigneur, pour leur cruauté, leur fausseté, leur égoïsme, leur orgueil, leur obstination, leur tyrannie, et enfin toutes leurs méchantes querelles,
leurs persécutions mutuelles et leurs guerres. Et, jusque-là, il s'écoulera le même temps qui s'est écoulé de Noé jusqu'au temps présent(*). ((*) Noé est mort en 2145 av. J.-C).,
8. Et il arrivera dans ces temps futurs ce qui est arrivé au temps de Noé, où les hommes recherchaient les mariages, organisaient de grands festins, recevaient des honneurs extrêmes et faisaient la guerre à tous ceux qui refusaient de se courber devant leurs idoles, et c'est pourquoi le Déluge est venu noyer les auteurs de ce mal, comme il arrivera dans ces temps futurs. Mais alors, c'est avec le feu de Son courroux que le Seigneur viendra balayer de la surface de la terre les auteurs du mal.
9. Il arrivera alors que les bons et les purs qui auront été épargnés, les vrais amis de la vérité et de la lumière divine, feront avec les épées des socs, avec les lances des serpes, et renonceront tout à fait à l'art de la guerre, et dès lors, aucun de ces vrais peuples oints ne lèvera plus l'épée contre un autre, à l'exceptions des païens qui seront encore dans les déserts de la terre ; mais ceux-là aussi seront avertis, puis balayés de la terre.
10. Alors, la Terre sera de nouveau bénie. Tout ce que portera son sol fructifiera au centuple, et le pouvoir sera donné aux anciens sur tous les éléments.
11. Voilà comment il faut comprendre, selon l'esprit, ce quatrième verset qu'un docteur de la loi comme toi trouvait si incompréhensible !
12. Mais, bien sûr, à l'intérieur de ce sens naturel réellement spirituel, il y a un autre sens caché, purement spirituel et divin ; mais votre entendement encore trop exclusivement terrestre ne saurait le comprendre, et il est impossible de le traduire par des mots. Mais quand vous serez dans la maison de Dieu, sur la montagne du Seigneur, et que vous serez donc de cette maison de Jacob dont parle le prophète dans le bref cinquième verset, vous marcherez dans la vraie lumière de l'Esprit divin. (Is 2,5.) - Dis-Moi à présent si tu comprends mieux tout cela ! »
Sur l'apparente injustice des destinées humaines
1. Le docteur de la loi : « Oui, Seigneur et Maître, c'est assurément ainsi qu'il faut comprendre ce prophète et que ses paroles prennent un sens clair et authentique, même si l'on peut encore se poser cette question : pourquoi permets-Tu, Seigneur, que les hommes qui viendront dans deux mille ans redeviennent aussi mauvais que ceux du temps de Noé ? Et pourquoi faut-il que ce soient presque toujours les pauvres gens qui souffrent le plus, même lorsqu'ils mènent une vie aussi agréable à Dieu que possible ?
2. J'ai moi-même connu le cas d'une famille pauvre qui suivait strictement les commandements de Dieu et possédait un tout petit bien ; non loin d'elle vivait, sur un grand domaine, une riche famille fort considérée, mais peu charitable. Elle ne faisait jamais l'aumône aux pauvres, tandis que la famille pauvre ne refusait jamais de partager son pain avec d'autres. Un jour où le temps était fort lourd, arriva un violent orage, et l'éclair frappa la hutte de la bonne famille pauvre, qui était alors aux champs et moissonnait son orge. La hutte brûla avec tout ce quelle contenait : vêtements, provisions et les ustensiles domestiques indispensables. Or, le même orage passa au-dessus de la maison de la riche famille sans coeur sans lui causer le moindre dommage. Pourquoi donc est-ce le riche impitoyable qui a été
épargné au lieu du pauvre ?
3. De telles choses arrivent très souvent et poussent facilement les hommes à croire que Dieu n'existe pas, ou qu'Il ne Se soucie pas du tout d'eux, et j'y vois l'une des premières causes du déclin de la foi. Car tout homme a un sens naturel de la justice, étroitement lié à la croyance en un Dieu bon et parfaitement juste; si ce sentiment est trop souvent bafoué, et d'une manière par trop révoltante, la foi s'affaiblit elle aussi à la longue, et l'homme s'enfonce peu à peu dans les ténèbres de l'incroyance ou de la superstition, cherchant un secours et une consolation
partout où on les lui propose, et c'est ainsi qu'il devient idolâtre ou stoïcien.
4. Bien sûr, une fois que la plus grande partie de l'humanité est ainsi devenue, au fil des siècles, aussi méchante que possible, les châtiments se mettent à pleuvoir les uns après les autres ; mais je crois qu'ils ne seraient pas nécessaires si les hommes ne voyaient pas si souvent leur foi éprouvée par les événements.
5. Je ne juge là qu'en homme de nature ; mais la plupart des hommes jugent de même, et n'en deviennent pas meilleurs. - Que réponds-Tu, Seigneur et Maître, à cette question ? »
6. Je dis : « Qu'est-il arrivé à ta famille pauvre après son malheur ? Est-elle restée ainsi, et a-t-elle langui dans la misère et la détresse ? »
7. Le docteur- de la loi : « Pas précisément, car son malheur a touché le coeur de ses voisins, et ce qu'ils lui ont donné l'a rendue plus riche qu'avant.
8. Mais il y a aussi des cas où une famille frappée par le malheur sans qu'il y ait de sa faute reste malheureuse – et, selon moi, ce sont essentiellement ces cas, d'ailleurs les plus fréquents- qui rendent l'humanité mauvaise. Ai-je tort, là aussi, de penser cela ? »
9. Je dis : « Tout d'abord, de tels cas sont rares, et ensuite, lorsqu'ils surviennent, il y a certainement à cela une bonne raison. Par exemple, dans l'exemple que tu as cité, la raison du malheur de cette pauvre famille était celle-ci : sa cabane était déjà toute vermoulue, et le moindre tremblement de terre l'eût détruite, au risque de tuer ses honnêtes habitants- C'est pourquoi ils avaient déjà sollicité à plusieurs reprises un secours de leurs riches voisins afin de pouvoir se construire une nouvelle demeure, mais ils n'avaient pas été entendus. Un jour, il fut donc permis à la foudre de détruire la vieille cabane vermoulue. C'est alors que le coeur de ces
voisins fut touché ; réunissant un petit capital, ils construisirent pour la famille pauvre une nouvelle demeure plus solide et la remplirent même de tant de provisions que la famille pauvre se trouva mieux pourvue qu'avant son malheur et put ensuite d'autant plus facilement faire le bien à de plus pauvres. Ainsi, ce prétendu malheur fut au contraire, pour cette honnête famille, un bonheur prévu et permis Par Moi.
10. Et lorsque les épreuves continuent de poursuivre les hommes une fois que le malheur est là, c'est qu'une telle famille tombe toujours dans la misère par sa propre faute. Une fois devenue pauvre, elle est souvent frappée par un nouveau coup encore plus rude destiné à la réveiller de ses habitudes de paresse, et c'est encore sa faute si elle s'obstine dans cette paresse, donc si elle reste malheureuse. Ces sortes de gens, bien sûr, pensent alors que Dieu n'a pas exaucé leurs prières, ou qu'Il ne Se soucie pas du tout des hommes ; mais c'est seulement qu'ils sont eux-mêmes paresseux. Ils ne mettent pas plus de sérieux dans les travaux de ce monde que dans l'observance des commandements divins et dans leurs prières à un Dieu auquel ils ne se confient pas, et c'est pourquoi ils sont abandonnés à leurs ennuis jusqu'au jour où, enfin réveillés malgré tout par une misère de plus en plus oppressante, ils retrouveront un peu plus de bonheur. 11. Écoute ceci : il y avait jadis en Orient un roi qui régnait sur un grand peuple. Mais le peuple qui vivait dans ce beau pays devint paresseux et s'appauvrit d'année en année. Alors, le roi se mit à réfléchir aux moyens de remédier à ce mal.
12. Une bonne idée lui vint, et il se dit : "Je vais faire peser sur ce peuple un impôt plus lourd qu'il aura du mal à payer, et mes soldats l'exigeront avec une sévérité impitoyable aussi longtemps que tout le peuple ne se sera pas remis au travail !
13. Sitôt dit, sitôt fait ! Au début, le peuple murmura, se plaignit beaucoup, et se serait révolté contre la dureté supposée de son roi, s'il avait pu sortir plus facilement de sa paresse ! Cependant, l'urgence de la nécessité poussait le peuple à travailler davantage. Il commença à s'enrichir, et bientôt, il paya plus facilement au roi le lourd tribut exigé qu'auparavant un faible tribut.
14. Au bout de quelques années, voyant que son peuple était devenu travailleur et zélé, le roi envoya aux quatre coins du royaume des hérauts qui annoncèrent une importante diminution de l'impôt.
15. Mais les anciens du peuple dirent "Nous remercions notre sage roi de cette faveur, mais, pour le bien du peuple, nous le supplions de maintenir l'impôt actuel ; car, dès que le peuple aura moins à payer, il redeviendra bientôt paresseux et oisif et aura finalement plus de peine à acquitter un petit impôt qu'aujourd'hui un gros!
16. Le roi loua fort la sagesse des anciens qui avaient exprimé cette opinion, et il vit que son peuple devenait toujours plus travailleur, et par là plus riche et plus heureux. Et le peuple, apprenant par ses anciens que le sage roi ne lui avait imposé se lourd impôt que pour le rendre plus travailleur et plus heureux, loua la sagesse du roi et lui paya de son plein gré plus qu'il ne lui était demandé.
17. Vois-tu, s'est ainsi que J'agis Moi-même envers les hommes paresseux et oisifs ! Est-ce leur faire du tort ? »
18. Le docteur de la loi : « Seigneur, tout est de nouveau clair à présent, et je Te rends grâce du plus profond du cœur pour cette lumineuse explication !
19. Cependant, je T'en supplie instamment, poursuis Ton explication d'Isaïe car le sixième verset est encore plus obscur que les cinq précédents ! »
Explication d'Isaïe 2,6-22.
Révélations sur la grâce par la nouvelle lumière
1. Je dis : « Fort bien, ainsi, écoutez encore la Parole. Voici ce que dit ensuite le prophète :
2. "Seigneur, Tu as permis que Ton peuple abandonne la maison de Jacob car Tes peuples font désormais pis que les étrangers du Levant ! Ils sont désormais magiciens (et devins) comme les Philistins, et font leurs beaucoup d'enfants étrangers. Leur pays est rempli d'argent et d'or, et leurs trésors sont sans limites ; leur pays est rempli de chevaux, et leurs chars sont sans nombre. Et leur pays est rempli d'idoles, et eux, les hommes, adorent l'oeuvre de leurs mains, se qu'ont fabriqué leurs doigts. Alors, la populace se courbe, le hobereau s'humilie. Ne leur pardonne pas, Seigneur ! Va-t'en, peuple infidèle, dans les rochers de la montagne, cache-toi dans la terre, par crainte du Seigneur et de Sa majesté glorieuse !" (Is 2,6-10.)
3. Ces cinq versets vont ensemble, parce qu'ils décrivent l'état de misère de l'Église ou de la maison de Dieu sur terre, tant chez les Juifs du passé que chez ceux qui viendront après nous.
4. C'est à cause de sa paresse dans la pratique des commandements divins que Je permets que Mon peuple quitte la maison de Jacob, sur la montagne du Seigneur, et imite fidèlement les agissements des peuples les plus brutaux et les plus paresseux, qui vivent comme des bêtes sauvages dans les pays du Levant.
5. Et ce que font aujourd'hui les Pharisiens et les Juifs qui leur ressemblent, nos descendants le feront aussi : ils institueront une foule de jour, auxquels ils attribueront un pouvoir et un effet particulier, et ceux qui parleront contre eux seront persécutés par le feu et le glaive. De plus, ils interpréteront les signes, prédiront le bonheur ou le malheur des gens et, pour cela, se feront louer et payer sans aucune mesure ; car ce travail d'oisif rapporte assurément davantage que le soc de la charrue et que la faucille.
6. Et, pour grossir encore leur rente d'oisifs, ils enverront leurs apôtres de par le monde, tels les Pharisiens aujourd'hui, et feront des étrangers leurs enfants. En tant que païens ignorants, ceux-ci ne faisaient déjà rien de bien ; mais, devenus de vrais Philistins du monde, ils seront cent fois pires qu'avant ! C'est ainsi que leur pays ignorant se remplira d'or et d'argent, leur désir des richesses de ce monde sera sans limites et sans fin, et de même, donc, leur désir de régner et leur fureur guerrière - ce que le prophète exprime par l'image des chevaux et des chars innombrables. Et le territoire sur lequel ils régneront se couvrira à son tour d'idoles et de temples, de même que, malgré les avertissements de Dieu en personne, Salomon le Sage avait entrepris, à cause de ses épouses étrangères, de faire édifier des temples d'idoles autour de Jérusalem. Les sots aveugles s'inclineront devant ces idoles et adoreront ainsi l'oeuvre de leurs mains et de leurs doigts, pensant stupidement être ainsi agréables à Dieu. Et ceux qui ne le feront pas seront persécutés à mort. Car, pour la gloire de leur trône, bien des rois se allieront aux absurdités des Philistins du monde et poursuivront par le feu et le glaive les amis toujours peu nombreux de la lumière et de la vérité vivante.
7. Et c'est alors que le Seigneur viendra châtier ces peuples qui, sous le couvert de Son nom, auront trompé tant d'hommes !
8. Alors, la vraie lumière vivante surgira de tous les côtés à la fois, et les amis des ténèbres seront vaincus pour toujours. Ils s'enfuiront sans doute vers les rochers (les grands et les puissants de la terre) et, par crainte de la vérité et de la majesté du Seigneur, s'enfouiront dans leur sol stérile ; mais cela ne les servira guère.
9. Car voici ce que le prophète dit et proclame ensuite : "Car les yeux superbes (l'orgueil des souverains) s'humilieront, et les grands devront se courber ; car le Seigneur seul sera élevé, en ce temps-là et pour toujours [Is 2,11]. Car le jour (la lumière) du Seigneur Sabaoth se lèvera sur tout ce qui est orgueilleux et hautain, sur tout ce qui est élevé, pour qu'il soit abaissé [2,12] ; sur tous les cèdres hautains du Liban (les prêtres) et sur tous les chênes de Basân (les principaux soutiens de tout temps de la prêtrise idolâtre) [2,13] ; sur toutes les hautes montagnes (princes) et sur toutes les collines hautaines (courtisans) [2,14] ; sur toutes les hautes tours (généraux) et sur tous les remparts (armées) [2,15] ; sur tous les vaisseaux sur la mer (ceux qui sont à la barre des États) et sur tout le précieux travail de ce monde (l'industrie des grandes nations) [2,16]. Et cela arrivera afin que tout ce qui était élevé par les hommes soit abaissé et que tous les grands soient humiliés , et le Seigneur seul sera exalté en ce temps-là [2,17]. Alors, tous les faux dieux disparaîtront [2,15]. Oui, on ira encore dans les cavernes des rochers et dans les fissures de la terre (les cachettes de Mammon), par crainte du Seigneur et de Sa majesté glorieuse (la lumière de la vérité éternelle), quand Il Se lèvera pour faire trembler (punir) la terre [2,19]. Oui, en ce temps-là, chacun jettera dans les trous des taupes et des chauves-souris ses idoles d'argent et d'or - celles qu'on lui aura fabriquées pour qu'il les adore[2,20] -, afin de ramper plus facilement dans les fentes et les crevasses des rochers, par crainte du Seigneur et de Sa majesté glorieuse, quand Il Se lèvera pour faire trembler la terre [2,21] ; mais rien n'y, fera. Aussi, tenez-vous à l'écart de l'homme qui a quelque souffle dans les narines (le souffle dans les narines représente l'orgueil terrestre) ; car vous ne savez pas ce qu'il vaut en ce monde ! »[2,22]
10. Vous avez là l'explication, facilement compréhensible, de tout ce deuxième chapitre si important d'Isaïe. Les derniers versets s'éclairent d'eux-mêmes lorsqu'on a bien compris les premiers.
11. Mais, Je vous le dis, tout cela arrivera vraiment dans très peu de temps, et ensuite dans sa pleine mesure au bout de quelque dix-neuf siècles ; car, même pour Moi, si les hommes doivent garder tout leur libre arbitre, il n'y a pas d'autre moyen pour remédier avec quelque succès, de temps à autre, à la paresse humaine, qui est source de tous les péchés et de tous les vices. - Avez vous bien compris ?
12. Vous en éprouvez certes moins de joie à présent, mais celle des peuples à venir sera d'autant plus grande quand, bientôt, vous leur annoncerez cette nouvelle dans leur grande tribulation, en un temps où chaque peuple se dressera contre un autre pour causer sa perte. - Mais le chapitre suivant nous en apprendra davantage !
13. Dites-Moi pourtant comment vous avez compris ce passage si important. Je dis "si important", parce que, en tant que Mes successeurs, Je veux avant tout que vous ayez à coeur, vous et tous vos disciples, de vous garder de la paresse. Dites- Moi donc quel sens sous trouvez à ce chapitre d'Isaïe ; il sera plus facile ensuite de passer au troisième chapitre. »
14. Les disciples et toutes les personnes présentes dirent d'une seule voix : « Seigneur, tout ce que Tu ordonnes, veux et permets est à coup sûr parfaitement bon, sage et juste ; car Tu sais mieux que quiconque, Toi le Créateur et le Maître des hommes et de toutes les choses de ce monde, ce qui leur convient le mieux. Si l'argent, l'or, les pierres précieuses et les perles ne servaient qu'à faire le malheur des hommes, Tu ne les aurais certes pas créés !
15. Hors Toi, qui peut savoir si, sans ces mille et mille objets qui les séduisent, les hommes ne seraient pas devenus bien plus paresseux encore qu'ils ne le sont devenus à cause d'eux et ne le deviendront par la suite ? Et si, par excès d'amour pour ces séduisants objets, bien des hommes aveuglés par le faux éclat de l'or deviennent de vrais diables humains, Tu disposes d'une infinité de moyens pour les punir, et il nous semble qu'à la fin des temps terrestres, tout devrait pouvoir encore se décider selon Tes mystérieux décrets éternels.
16. Nous qui sommes Tes disciples élus, nous mettrons assurément tout en œuvre pour maintenir les hommes dans une bonne et juste activité et pour les encourager et les fortifier en ce sens. Reste à savoir, bien sûr, si leurs descendants continueront d'observer cela dans la suite des temps ! Mais Toi, Tu sauras bien faire arriver tout ce qui servira le mieux à l'amélioration des hommes, que ce soit guerre, peste, disette et famine, ou paix, bonne santé, années et saisons abondantes et fertiles ! Et, à présent que nous avons franchement exprimé notre opinion devant Toi, Seigneur, nous T'en prions, poursuis Ton explication du prophète. »
17. Je dis : « Cette fois, Je suis pleinement satisfait de vos propos, et, puisque vous avez bien compris l'explication de ce deuxième chapitre du prophète, nous pouvons passer rapidement en revue le troisième chapitre. Écoutez-Moi donc. »
Des conditions de l'ordre dans une communauté (Isaïe chap.3)
1. (Le Seigneur :) « Ce chapitre a lui aussi une valeur prophétique, tant pour l'époque présente que pour les temps futurs que Je vous ai déjà annoncés.
2. Voici ce que dit le premier verset, fort significatif : "Voici que le Seigneur Yahvé Sahaoth va ôter de Jérusalem toute provision, et de même pour tout Juda - toute réserve de pain et toute réserve d'eau !" [Is 3,1]
3. Par le terme "Jérusalem il faut ici entendre l'ensemble des Juifs tels qu'ils sont aujourd'hui et depuis bien longtemps ; et par "Juda", les générations futures qui, ayant embrassé Ma doctrine, appartiendront dès lors à la tribu de Juda. À cause de leur grande paresse, ces générations devront s'attendre à connaître le même sort que les Juifs à présent, mais dans une mesure bien plus grande.
4. Ôter les réserves de pain, cela signifie que Dieu retire Son amour et Sa miséricorde, et les réserves d'eau, Sa vraie sagesse, avec pour conséquence que tous marcheront au hasard dans les ténèbres de l'âme et que nul ne saura en conseiller un autre ; et lorsqu'un homme en conseillera un autre, celui qui, étant dans l'obscurité, recevra son conseil, ne s'y fiera pas et dira : "Comment peux-tu me parler de lumière, toi qui es dans le noir tout autant que moi !'' Ainsi, à cause de leur paresse, les hommes deviendront par leur propre fautes tout à fait impuissants, ce que le prophète exprime fidèlement en ces termes dans les versets suivants :
5. "De même leur seront repris hommes forts et guerriers, juges et prophètes, devins et anciens [Is 3,2] conseillers et sages ouvriers, orateurs avisés et capitaines, plus de cinquante, et de même les gens de bien.'' [3,3]
6. C'est à dessein et pour de bonnes raisons que Je place ici les capitaines et les gens de bien à la fin du troisième verset et non tout au début. Écoutez-en l'explication.
7. Qui donc sont les forts et les guerriers ? Ceux qui, tel David autrefois, sont pleins de foi et de confiance en Moi, et les guerriers sont ceux qui, portés par cette foi et cette confiance, triomphent toujours des ennemis du bien et de la vérité divine, si nombreux soient-ils.
8. Mais quand l'eau vive des cieux viendra à manquer parmi les hommes et que toute chair sera entrée avec son âme dans de profondes ténèbres, qui parmi les hommes pourra être un juge bon et juste ? Qui aura le don de prophétie ? Et, quand bien même quelqu'un l'aurait, qui le croira si les hommes ne comprennent pas intérieurement qu'il dit vrai ! Qui pourra prophétiser pour des hommes à l'esprit aveugle et sourd ? Et quel véritable ancien les hommes ignorants éliront ils pour sa grande sagesse, de qui feront-ils leur pasteur ? Comprenez donc bien ce dont il s'agit !
9. Celui à qui Dieu reprend le pain et l'eau au sens spirituel, Il lui reprend tout, et la punition par l'aveuglement spirituel est la plus grande de toutes, car l'homme est alors impuissant et sans défense. C'est donc l'ultime remède lorsque la paresse des hommes a entièrement pris le dessus, et le moyen le plus efficace contre les vices innombrables qu'elle entraîne.
10. Que les hommes soient plongés dans la plus extrême détresse lorsque le pain et l'eau spirituels leur sont repris, et tout ce qui leur est repris par là, le prophète l'explicite encore davantage dans le troisième verset en disant que seront repris les conseillers et les sages ouvriers dans toutes les branches des besoins humains, donc également les orateurs avisés dont l'intelligence aurait sans cela fait beaucoup de bien.
11. Mais la conséquence la plus grave est que seront également repris, notez-le, cinquante capitaines ! Qui sont-ils, et que fait là le chiffre cinquante ? Nous allons le voir à l'instant.
12. Imaginons une très grande communauté humaine parfaitement ordonnée. Si elle veut être bien pourvue de tout, elle doit de tout temps constituer en tout cinquante branches pour satisfaire à ses besoins vitaux. Tout ce qui est au-delà appartient déjà à l'orgueil, et en deçà, c'est déjà la faiblesse, le manque et la pauvreté. Or, pour que chacune des branches ainsi comptées soit efficacement traitée et pourvue, elle doit avoir à sa tête un savant capitaine qui connaisse parfaitement du début à la fin la marche de l'ouvrage ; faute de quoi, si l'on met à la tête de cette branche nécessaire quelqu'un qui n'y connaît rien, elle ne servira bientôt plus que très mal, si ce n'est plus du tout, la communauté.
13. Et comment une grande Communauté subsistera-t-elle quand, par paresse et par négligence, elle aura perdu ses cinquante capitaines ? Je vous le dis : exactement comme subsiste aujourd'hui la grande communauté des Juifs, où seuls quelques voleurs possèdent encore quelque chose et s'engraissent aux dépens des milliers qui languissent sans espoir dans la plus extrême pauvreté. Car où est le sage capitaine qui s'occupera d'eux et leur donnera de l'ouvrage dans telle ou telle branche où ils puissent gagner leur pain ? Dans bien des cas, il a disparu, et avec lui tout le reste ! Certes, il existe encore dans les différentes branches des sortes de capitaines, mais qui les dirigent pour leur propre compte et non pour le peuple, et c'est pourquoi ils ne sont que des voleurs, non de vrais capitaines comme au temps de Mes Juges.
14. Vous le voyez, le bien-être physique et moral d'une grande communauté dépend de ceux qui dirigent ses différentes branches d'activité ; mais, dans un pays gouverné par un prince ou un roi, de qui donc dépend avant tout la mise en place de ces bons capitaines ? Précisément de la sagesse du roi !
15. Et, selon notre prophète, que fera le Seigneur à ces communautés paresseuses et impies ?
16. Voici ce qu'il dit ensuite : "Le Seigneur dit : Je leur donnerai pour princes des adolescents, et des gamins régneront sur eux [Is 3.4]. Les gens se tourmenteront les uns les autres, chacun contre son prochain, et le jeune garçon s'en prendra au vieillard, l'homme de peu et le menteur à l'homme de bien !" [Is 3,5]
17. Les paroles du prophète sont ici si claires et si véridiques qu'elles se suffisent à elles-mêmes, et Je puis seulement attirer votre attention sur les graves conséquences, bien qu'il soit facile de les découvrir. Lorsque, dans une semblable confusion, tous les domaines d'existence d'un pays sont jetés dans le plus grand désordre et que la misère a engendré le mécontentement de tous les membres de la communauté, les révoltes commencent à se succéder sans merci. Le peuple se réveille, se soulève et chasse les princes et les capitaines égoïstes, quand il ne les tue pas. Et c'est alors qu'on peut dire : "Un peuple part en guerre contre l'autre." !
18. Car la propension de l'homme à la paresse fait que, dans son aveuglement, il supporte n'importe quelle oppression tant qu'il a encore quelque nourriture pour calmer sa faim : mais, lorsque même cela cesse et qu'il n'a plus d'autre perspective que de mourir de faim, alors, il se réveille et devient une hyène furieuse. Et il faut en arriver là pour que l'humanité se réveille. »
L'effondrement des édifices des fausses religions une interprétation d'Isaïe 3,6-27
1. (Le Seigneur : ) « À présent, les hommes détruisent et massacrent tout ce qu'ils peuvent. Celui qui, à cause de son égoïsme et de son manque de charité, peut être rendu responsable de quelque manière du malheur commun, est tristement sacrifié à la vindicte populaire. Mais qu'arrive-t-il alors ? Il n'y a plus un seul chef, ni bon, ni mauvais. C'est l'anarchie la plus complète, où chacun peut faire ce qu'il veut, mais où un autre plus fort peut aussi le punir à sa guise.
2. Alors, les plus sages se réunissent et disent : "Rien ne va, et cela ne peut plus durer ! Nous qui sommes plus sages et plus forts, mettons-nous d'accord et persuadons le peuple d'élire avec nous un chef sage. C'est une grande maison, celle qui possède deux frères d'une expérience reconnue !'' Qu'arrive-t-il alors ? Le prophète nous le dit très exactement :
3. "Alors, un homme saisira son frère dans la maison de son frère(*) et lui dira "Tu as des vêtements (du savoir et de l'expérience), sois notre chef, et empêche nous de tomber ! " [Is 3.6] Et, en ce temps-là, il s'écriera : "Je ne suis pas médecin, et il n'y a chez moi ni pain (la bonté de la foi), ni vêtement (la vérité de la foi) ; ne me faites donc pas chef du peuple ! [3,7] Car Jérusalem est mûre et s'écroule, et Juda (les temps futurs) est à terre : car leurs paroles et leurs actes sont contre le Seigneur, ils défient les regards de Sa majesté (la lumière de Sa sagesse)
[3,8]. Et ils font tout cela devant le monde sans se cacher ; ils étalent insolemment leurs péchés, telles Sodome et Gomorrhe. Malheur à leurs âmes ! Car ils seront cause de leur propre ruine." [3,9]
4. Mais le prince élu, qui est peut-être Moi-même, dit encore : "Allez d'abord prêcher aux justes qu'ils deviennent bons, car ils se nourriront ensuite du fruit de leurs œuvres [3.10]. Mais malheur aux paresseux et aux impies, car ils sont toujours méchants, et ils seront récompensés selon leurs œuvres et selon leur mérite ! [3,11] C'est pourquoi des enfants sont princes de mon peuple, et même des femmes règnent sur eux (Dans ce verset, les enfants et les femmes remplacent les tyrans et les usuriers ). Mon peuple, tes (faux) consolateurs t'égarent (voir Rome) et effacent le chemin que tu dois suivre [3,12].
5. Mais le Seigneur Se dresse pour accuser. Il est venu (maintenant) pour juger les peuples [3,13]. Le Seigneur entre en jugement avec les anciens de Son peuple (l'Écriture) et avec Ses princes (ceux qui seront éveillés prochainement) :car vous (Pharisiens et Romains) avez dévasté la vigne, et ce que vous avez volé aux pauvres est dans votre maison [3,14].
6. Pourquoi piétinez-vous Mon peuple, pourquoi écraser davantage encore les malheureux ? Ainsi le Seigneur parle-t-Il (à présent) avec gravité [3,15]. "
7. Et le Seigneur dit encore : "Parce que les filles de Sion sont fières (les fausses doctrines de la prostituée de Babylone), qu'elles vont le cou tendu, le visage fardé, marchent avec orgueil (arrogance) et qu'elles traînent (comme un chien affamé), de précieuses sandales aux pieds [3.16], le Seigneur rendra chauve le crâne des filles de Sion (leur ôtera la raison), leur prenant leur unique et plus belle parure [3,17].
8. En ce temps-là, le Seigneur ôtera les ornements des sandales précieuses (ceux qui croient aveuglément), les crochets (les fidèles), boucles et brides (les différents ordres) [3,18], les colliers, les bracelets et les bonnets (les corporations de la superstition) [3.19], les paillettes, les ganses et les cordonnets d'or, les boîtes à parfums et les boucles d'oreilles [3,20], les bagues et les diadèmes [3,21], les vêtements de fête, les manteaux, les châles et les bourses [3.22], les miroirs, les voilettes, les turbans et les mantilles (tout le cérémonial brillant de la prostituée de Babylone) [3.23]. Alors, au lieu de baume, ce sera la pourriture, au lieu d'une belle ceinture, une corde, au lieu des cheveux ondulés (la ruse de serpent de la prostituée de Babylone), la tête rase, au lieu du grand manteau, un étroit sac de toile ; et tout cela prendra la place de leur beauté supposée [3,24].
9. Ta populace tombera sous l'épée, et tes guerriers au combat [3,25]. Et ses portes gémiront et seront dans le deuil (parce que nul ne voudra plus les passer), et, pitoyable, elle s'assoira par terre [3,26]. En ces temps de guerre, les hommes se feront si rares que sept femmes s'empareront d'un homme (les sept sacrements deviendront un seul) en disant : nous nous nourrirons et nous vêtirons nous mêmes, mais laisse-nous seulement porter ton nom, afin de nous ôter notre honte !" [3,27]
10. Voyez-vous, Mes amis, ce que le prophète annonce là s'accomplira aussi sûrement que Je vous l'ai expliqué en toute vérité. Car les hommes ne peuvent supporter très longtemps la vérité, ils se lassent et retombent toujours dans leur ancienne paresse, porteuse de jugement et de mort ; alors, en vérité, il n'y a plus rien à faire que les réveiller par les moyens les plus extrêmes, afin qu'ils se remettent à agir sur les voies de la lumière et de la vie.
11. C'est pourquoi Je vous le répète: dites aux hommes de se garder ayant tout de la paresse spirituelle ; car c'est la porte ouverte à tous les maux dont parle le prophète, et que Je dois permettre, hélas ! Songez-y, car nous en dirons encore quelques mots plus tard. - Mais pour l'heure, rentrons à l'auberge, car nous aurons encore beaucoup à faire cette nuit ! »
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Joseph Russo