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jeudi 2 mai 2013
Chacun de vous est maître de ce à quoi il choisit de prêter attention-Un nouvel article sur le blog www.anneduquesne.com
mercredi 1 mai 2013
Un simple "non" par Eric Célérier - La Pensée du Jour
Un simple "non
"Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller. " Daniel 1.8
Daniel n'était alors qu'un enfant lors du récit de ce texte si connu des chrétiens. Un enfant retiré de sa propre famille (voir "Daniel 1.3") par ordre du roi conquérant de cette époque Nebucadnetsar. Dans ce contexte de déchirement familial et de manque de repères communautaires et culturels, Daniel aurait eu toutes les bonnes raisons d'adopter la ligne de conduite du roi et enfreindre celle qu'on lui avait enseignée. Quoi de plus compréhensible pour un enfant perdu loin de sa propre famille ! Pourtant, Daniel prît la première d'une suite de décisions qui allaient bouleverser non seulement sa propre vie mais celles aussi de son entourage par un témoignage puissant à la gloire de Dieu.
Alors cela me fait penser que chaque jour, nous sommes confrontés à nos propres décisions et que celles-ci, aussi anodines peuvent-elles paraître, peuvent avoir un impact extraordinaire sur notre avenir. Imaginez-vous un simple "non" pris avec résolution par Daniel a eu raison non seulement de sa bénédiction future mais surtout de son intégrité.
À qui ou à quoi devez-vous dire non aujourd'hui pour conserver votre intégrité ? Serait-ce à votre orgueil qui vous empêche de pardonner de nouveau, à votre désir sans borne d'arriver à vos fins, à une proposition malhonnête qui vous a été soumise et qui paraît résoudre certaines de vos difficultés ou encore un mensonge devenu presque normal à vos yeux... ? Se laisser tenter est signe de notre humanité mais savoir rester ferme face à ce qui pourrait porter atteinte à notre intégrité est signe de courage. Et cela aussi vous en portez en chacun de vous. Alors courage ! Et pour cela je vous laisse avec cette parole : "À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi." (Esaïe 26.3).
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, donne-moi le courage de dire non à ce qui me nuit et de tenir ferme dans cette décision afin de conserver mon intégrité et de te rendre gloire Jésus. Amen.
>>> Merci à Fabrice Devred de nous avoir transmis ce texte dont il est l'auteur.
Eric Célérier
Votre vie correspond-elle à ce que vous souhaitez ? par Joyce Meyer - La Pensée du Jour
Votre vie correspond-elle à ce que vous souhaitez ?
"Si donc c'est le Fils (Jésus) qui vous donne la liberté, alors vous serez réellement libres." Jean 8.36
À une certaine époque de ma vie, je mettais tous mes malheurs sur le compte des autres. Rien n'était jamais de ma faute ou de ma responsabilité. J'étais convaincue que tous ceux que je côtoyais avaient pour mission de me rendre heureuse. Et si je ne l'étais pas, c'était toujours la faute d'autrui. J'avais donné à mon entourage le pouvoir de décider de la façon dont je me sentais. Je n'avais pas compris que j'avais le pouvoir de déterminer mon propre bonheur et que, si j'étais malheureuse, c'était dû en grande partie à mon égocentrisme. Je ne pensais qu'à MOI et j'attendais que tout le monde autour de moi accède à mes désirs.
Mon premier pas vers la liberté a consisté à accepter la responsabilité de la femme que j'étais, et à arrêter d'accuser les autres ou d'attendre d'eux qu'ils me rendent heureuse. J'ai aussi pris conscience que Jésus est venu pour me permettre de triompher des effets néfastes de mon passé. Et c'est essentiellement en nous apprenant à aimer et à être miséricordieux envers les autres qu'il nous rend libres.
C'est pourquoi mon pas suivant vers la liberté a été d'apprendre à voir les besoins d'autrui au lieu de me focaliser sur les miens. J'ai cherché des occasions de servir mon prochain sans me demander si mon travail serait reconnu. J'ai commencé à encourager, aider, servir et soutenir ceux qui m'entouraient.
Quand j'ai enfin pu me détourner de mes besoins personnels pour m'occuper de ceux des autres, il s'est passé une chose extraordinaire : j'ai de moins en moins accusé autrui et appris peu à peu à voir mes propres responsabilités. J'ai pu alors aborder les changements nécessaires pour être libérée de l'esclavage de mon passé.
Qu'en est-il de vous ? Votre vie correspond-elle à ce que vous souhaitez ? Êtes-vous prisonnier de comportements que vous n'aimez pas ? Je sais qu'il est facile de mettre votre situation sur le compte de circonstances extérieures et de penser Si seulement je gagnais plus d'argent ou Si j'avais un meilleur travail, Si j'étais marié, Si j'étais célibataire, Si je n'avais pas d'enfants. Si, si, si ! Mais ce ne sont là que des excuses. Jésus a pourvu à tout ce dont vous avez besoin pour marcher dans la liberté.
Une action pour aujourd'hui
Ne vous complaisez pas dans le rôle de la victime. Arrêtez de regarder d'abord à vous-même. Cherchez des occasions de servir et d'encourager les autres.
Joyce Meyer
dimanche 28 avril 2013
Tout sera révélé petit à petit
- qu'il ne soit pas coupé
- qu'il n'y ait aucune modification de contenu
- que vous fassiez référence à notre site http://ducielalaterre.org
- que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu
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Nous n'avons aucun lien avec l'entité Khubya et son canal.
samedi 30 mars 2013
Inscrivez-vous à l'école de la prière par Mamadou Karambiri - La Pensée du Jour
"Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez et l'on vous ouvrira." Matthieu 7.7
Tout parent désireux de bénir son enfant inscrit ce dernier à l'école pour qu'il y soit enseigné, instruit, équipé pour la vie, pour son avenir. L'école de la prière est un formidable institut de trois cycles d'où vous sortirez parfaitement équipé !
1. Cycle primaire : demander et recevoir.
Tout enfant apprend dès le bas âge à découvrir les mains de sa maman, des mains de sécurité, de protection, de soins… Dès que le bébé crie (demande) il est instantanément exaucé (reçoit) par sa mère. Vous avez découvert la main de Dieu dès les premiers jours de votre conversion à Christ. Comme un bébé et sa mère, des liens forts d'émotions, de sentiments se sont développés entre vous et le Seigneur. Dans ces premiers temps de votre vie chrétienne, vous ne cherchez que sa main de bénédiction.
2. Cycle secondaire : chercher et trouver.
Vous avez grandi et maintenant vous êtes devenu adolescent ; vous découvrez que demander n'est plus suivi automatiquement de recevoir. "Demander" se transforme en "Chercher". "Recevoir" devient "Trouver". Les notions de temps, de patience, d'efforts entrent en compte… car chercher inclut ces trois éléments. L'insatisfaction qui est en vous maintenant vient du fait que vous êtes au lycée où l'algèbre a remplacé le calcul mental (2 x 2 = 4). Vous voulez voir la face du Père et pas seulement sa main. Vous êtes prêt à rester dans sa présence jusqu'à découvrir ses délices, ce qui illumine de joie la face du Père. Alors la joie du Père devient votre joie.
3. Cycle universitaire : frapper et l'on vous ouvrira.
Vous êtes un homme affermi, mature et poli. Vous ne pouvez frapper à une porte fermée à clé et ensuite enfoncer cette même porte, sans attendre que l'on vous ouvre. Le seul moyen pour que la porte vous soit ouverte c'est de persévérer et d'importuner le maître de la maison jusqu'à ce qu'il se lève et vous ouvre. Frappez avec persévérance au cœur du bon Père céleste. Il se lèvera, vous ouvrira son cœur et vous en donnera les bons trésors : le pain (la nourriture), le poisson (les minéraux), l'œuf (les vitamines), les vêtements (la justice)… et la présence permanente du Saint-Esprit.
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, aide-moi à grandir en acceptant ta formation. Que je sois un homme, une femme de Dieu, prêt (e) à toute bonne œuvre. Au nom de Jésus. Amen.
Mamadou Karambiri
mardi 26 mars 2013
Des pirates dans votre cerveau
Je suis sûr que ça vous est arrivé. Vous êtes en réunion. L'atmosphère est électrique. Vous devez défendre votre projet et vous sentez que vous perdez du terrain. Vous parlez plus fort. Vous coupez la parole d'un collègue avec un rictus de plus en plus crispé. Il monte d'un ton à son tour et vous faites un geste en sa direction, prenant tout le monde à témoin que c'est vous qui avez raison.
A ce moment-là, ce n'est plus vraiment vous qui parlez. Votre corps et votre bouche ont pris leur indépendance. Vous êtes littéralement « en dehors » de vous-même. En termes de neurochimie (la chimie du cerveau), vous êtes victime d'un détournement. Votre cerveau est au main de pirates de l'air !
Dans les situations de stress important, de peur et de défi, une hormone, qui est aussi un neurotransmetteur (qui active la communication entre les neurones et les cellules nerveuses) inonde le cerveau : c'est le cortisol. Les fonctions de notre cerveau liées à la raison, à la réflexion, à la prudence, à la compassion, au long terme, sont provisoirement bloquées. Et l'amygdale, notre cerveau instinctif, prend le contrôle. Le corps produit des substances chimiques pour se protéger de la honte et la perte de crédibilité et, en conséquent, devient incapable de réguler ses émotions ou de gérer la différence entre ses attentes et la réalité. Pris de panique, il n'a que quatre actions réflexes parmi lesquelles choisir : le combat (continuer la dispute), la fuite (s'en remettre à la décision du groupe), le silence (abandonner la partie et se taire), ou l'apaisement (se réconcilier avec l'adversaire en se soumettant entièrement à lui).
Chacune de ces options est mauvaise car elle exclut que les informations et les opinions de chacun soient partagées et prises en compte de façon honnête et utile à tous. Mais, ayant travaillé depuis 18 ans dans des entreprises de toutes tailles, je peux vous dire que le réflexe du combat est, de loin, le plus nuisible à votre carrière et à vos relations avec vos collègues. C'est aussi, malheureusement, le plus répandu.
Cela est dû un autre phénomène neurochimique : lorsque vous discutez et « gagnez », votre cerveau est envahi d'adrénaline et de dopamine, des hormones qui vous donnent une sensation de bien-être, de force, et même de domination. Vous vous sentez invincible. C'est cette sensation que chacun de nous cherche à se provoquer, une nouvelle fois. Lorsque se présente une nouvelle occasion de discuter (en vieux français, « disputer » était synonyme de discuter), nous cherchons à nouveau à combattre. Nous devenons « accrocs » au fait d'avoir raison.
Un très grand nombre d'hommes politiques et de dirigeants d'institutions souffrent de cette addiction. Ils deviennent extrêmement forts à ce jeu de défendre leur point de vue et de triompher de leurs adversaires en manipulant les arguments. Chaque fois, ils ressentent d'intenses bouffées de plaisir mais ne mesurent pas l'impact de leur comportement sur les personnes qui les entourent. En fait, ils finissent par se nuire à eux-mêmes en écrasant leurs collaborateurs, qu'ils poussent à choisir eux aussi entre ces réactions de combat, fuite, silence ou apaisement qui, ainsi que je l'ai expliqué plus haut, diminuent les effets bénéfiques de la collaboration.
Heureusement, il existe une autre hormone qui nous procure le même plaisir que l'adrénaline : l'ocytocine. Sa production est déclenchée par la proximité avec d'autres êtres humains, et nous fait éprouver le bonheur d'être ensemble. Elle active les zones de décision dans notre cerveau rationnel, ou cortex préfrontal, augmentant encore notre capacité à faire confiance et à nous ouvrir aux opinions des autres. Votre but, dans vos fonctions de leader (dans votre famille, vos activités, votre métier...), est des stimuler votre production d'ocytocine, et celle des personnes qui vous entourent, tout en évitant les pics de cortisol et d'adrénaline.
Voici quelques exercices à faire au travail pour vous libérer (et libérer les autres) de l'« addiction » à vouloir toujours avoir raison :
- Enoncez les règles en début de réunion : au moment de commencer une réunion qui risque d'être tendue, commencez par édicter clairement des règles de communication entre les participants. Demandez à chacun de suggérer des moyens de rendre les échanges productifs et respectueux, et écrivez ces règles sur un tableau pour que tout le monde les voie. Par exemple, vous pouvez prévoir des séquences plus longues pour permettre à chacun d'exprimer ses idées et être écouté sans être jugé ni interrompu. Prenez soin de prévenir les participants de la possibilité qu'une dispute commence, et donnez la procédure à mettre en route pour la stopper avant que les choses ne s'enveniment. A la fin de la réunion, revenez sur les moments de la réunion qui ont été « chauds ». Le fait d'en parler ouvertement permettra de réconcilier (au moins partiellement) les personnes qui se seront, malgré tout, impliquées de façon trop passionnée.
- Ecoutez avec empathie : dans les échanges en face à face, faites un effort délibéré pour parler moins, et écouter plus. « La parole est d'argent, mais le silence est d'or ». Plus vous en apprendrez sur votre interlocuteur et sur son point de vue, plus vous aurez de chance de sentir de l'empathie pour lui. Et si vous faites cela avec les autres, ils auront envie de le faire pour vous, créant un cercle vertueux.
- Distribuez la parole : dans les cas où vous savez quelle est la personne qui va probablement dominer le groupe, prévoyez un temps de parole pour que chacun puisse s'exprimer. Demandez à chacun d'indiquer qui, dans la salle, a des informations et des idées importantes à partager. Faites en une liste au tableau, et inscrivez-y les contributions de chacun.
- Parlez le plus tard possible : lors d'une réunion, comme d'un débat à la télévision, la personne qui assiste calmement aux échanges, sans rien dire, imposera facilement le silence, et sera bien écoutée par tous, au moment où elle finira par prendre la parole. Plus les autres auront parlé longtemps, plus son avis sera écouté. C'est un avantage tactique considérable, car c'est souvent le dernier point de vue exprimé qui marque le plus les esprits, et aura le plus de chances d'être retenu.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis