Le Royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi

Jésus a dit "Le Royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi, pas dans des palais de bois ou de pierre"



Jésus dit "Fend le bois je suis là; soulève la pierre et tu m'y trouveras!"




dimanche 28 juillet 2013

Des éléments de la Création et le sept esprits premiers de Dieu -Les guerres de yahvé





Nouvelles révélations divines

VII / G.E.J. / 17 – 20

 

Des éléments de la Création – Les sept esprits premiers de Dieu

Les guerres de Yahvé (Num. 21 :14)

De la dysharmonie entre les sept esprits dans l'homme

 

Le Seigneur, Lui-même, révèle un enseignement qu'il avait donné à travers l'Ange Raphaël à groupe de personnes pendant Son ministère terrestre chez la maison de Lazare, mais non rapporté dans les Évangiles pour évidents raisons.

 

Des éléments de la Création

 

1. Comme tous les convives s'en étaient allés, notre ami Lazare posa à Raphaël cette question : « Dis-moi, homme-esprit empli de la gloire de Dieu, tu m'as dit tout à l'heure qu'il y avait dans l'air, flottant librement, une quantité incalculable d'éléments et de substances de toute sorte, qu'un esprit parfait pouvait, par sa sagesse et sa volonté, identifier et réunir pour les assembler en un corps solide. Et les exemples que tu m'as donnés m'ont certes grandement éclairé ; cependant, une autre question tout à fait essentielle m'est venue à l'esprit, qui est celle-ci: il se peut assurément, comme tu me l'as montré fort clairement en vérité, que les éléments et la matière de la Création soient présents dans l'atmosphère de cette  terre : mais d'où viennent-ils à l'origine ? Comment peut-il s'en trouver une telle quantité et une telle diversité dans l'air de notre terre, et probablement une diversité plus grande encore dans celui des innombrables autres mondes que le Seigneur en personne, dans Sa grande bienveillance, m'a fait connaître comme à tous les autres disciples ? Explique-moi encore cela, veux-tu ? »

2. Raphaël : « Tiens, tiens ! Il est curieux que tu ne l'aies pas compris de toi-même ! Hors Dieu Lui-même, existe-t-il donc quelque chose qui ne soit pas issu de Lui ? Tout ce dont l'espace éternel et infini est empli n'est-il pas Sa pensée, Son idée, Sa sagesse, Sa volonté ?

3. Dans la totalité parfaitement illimitée et intarissable qui va d'éternité en éternité, Ses pensées sont véritablement les éléments, la substance première de tout ce qui, sur terre et dans les cieux, existe par la puissance éternelle et sans partage de la volonté divine. Or, même en Dieu, aucune pensée, aucune idée ne peut naître ni durer sans Sa volonté. Et c'est précisément parce que chaque pensée et chaque idée, étant née par Sa volonté de l'intelligence suprême de Dieu, recèle en elle, en tant qu'intelligence séparée, la part correspondante de volonté divine, que chacune de ces pensées isolées portant en elles la volonté de Dieu, et de même chacune de Ses grandes idées, ne peut pas plus avoir de fin que Dieu Lui-même, parce que, dans Sa conscience d'une lucidité absolue, Il ne peut jamais oublier une pensée une fois conçue, encore moins une idée conçue plus profondément encore. Et, parce qu'il est parfaitement impossible que Dieu oublie aucune de Ses pensées ou idées, même la plus petite pensée, même l'idée en apparence la plus insignifiante est à jamais indestructible sous sa forme première de création spirituelle.

4. Mais comme, en outre - ainsi que je l'ai déjà dit chaque pensée et chaque idée de Dieu, en tant qu'étincelle d'intelligence divine, porte nécessairement en elle une part de volonté divine sans laquelle elle n'eût jamais été conçue, chacune de ces pensées ou idées individuelles peut, soit seule, soit par l'association de plusieurs sages pensées - c'est-à-dire une idée -, en venir à exister durablement par elle-même à sa manière et dans son domaine, atteindre une certaine perfection dans ce qu'elle est, se multiplier à l'infini, et même, en s'associant intelligemment à

d'autres éléments et substances, devenir plus évoluée et plus parfaite.

5. Ainsi, un soleil en formation n'est d'abord qu'un scintillement d'éther lumineux, la concentration d'innombrables idées et pensées de Dieu par l'effet de la part de volonté divine déposée tout exprès en elles. Grâce à cette volonté, elles ne cessent d'attirer à elles ce qui leur ressemble dans l'éther infini, et c'est ainsi que l'éther lumineux se contracte et acquiert peu à peu la densité de l'atmosphère de cette terre. Comme ce lent processus se poursuit, c'est l'eau qui apparaît ; à son tour, celle-ci, en se contractant, donne naissance au limon, à la glaise et à la pierre, donc à un sol déjà plus ferme.

6. Mais les éléments et substances d'origine spirituelle, toujours plus étroitement liés, commencent à ressentir le malaise de leur emprisonnement ; ils commencent à faire des efforts pour se libérer, et c'est ainsi que, surtout dans ses parties les plus solides et les plus pesantes, ce corps céleste commence à s'embraser. Cet embrasement des éléments et substances originellement libres et désormais opprimées déchire les parties solides du nouveau corps céleste ; souvent même, les parties internes jaillissent vers l'extérieur, tandis que l'extérieur, à l'inverse, est projeté dans les profondeurs, et ce n'est qu'au terme d'innombrables combats de cette sorte que le nouveau corps céleste commence à s'apaiser et à s'ordonner, et que les pensées et idées originelles de Dieu emprisonnées en lui trouvent une

autre voie pour se libérer de leur grande oppression.

7. Bientôt apparaissent toutes sortes de plantes et d'animaux, et cela se poursuit jusqu'à l'homme, dans lequel un très grand nombre de pensées et d'idées premières de Dieu trouvent enfin la rédemption complète et la libération de l'ancien jugement. Alors seulement, les hommes reconnaissent en Dieu l'origine de toute existence et de toute vie et, devenus des créatures autonomes et parfaitement libres, du moins s'ils ont vécu selon Sa volonté reconnue, reviennent vers Lui.

8. Mais, dans ce retour spirituel parfaitement libre, il y a, entre les innombrables mondes infiniment divers, des différences tout aussi grandes qu'entre ces mondes eux-mêmes. Le retour le plus parfait vers Dieu n'est possible que de cette terre entre tous les mondes, parce que ce n'est qu'ici que tout homme, s'il le veut, peut devenir parfaitement semblable à Dieu dans son âme et en esprit ; car, sur cette terre, celui qui aspire à Dieu arrivera jusqu'à Dieu. - Comprends-tu ces choses ? »

9. Lazare dit : « Je les comprends, certes, puisque le Seigneur m'a déjà donné sur la structure des mondes des notions fort complètes ; pourtant, il est encore bien des choses que je ne puis comprendre et sur lesquelles je voudrais t'interroger. »

10. Raphaël dit : « Oh, mais il en va de même pour moi, cher ami ! Car une infinité de choses sont encore cachées en Dieu que même nous, les plus grands et les plus purs esprits après Dieu, ne savons pas ; car pour les esprits bons et purs, Dieu en a en permanence une si grande réserve qu'il peut sans cesse les surprendre infiniment, et faire ainsi grandir sans cesse leur félicité. Aussi pourrait il fort bien arriver que tu me poses une question et que je ne sache y répondre ! »

11. Lazare dit : « Oh, je veux bien te croire ; pourtant, je suis assuré que tu sauras fort bien répondre aux questions que mon entendement humain encore fort limité est capable de poser pour le moment !

12. Voici : j'ai lu naguère un vieux livre intitulé "Les Guerres de Yahvé", où il était question, dans une langue bien sûr fort mystique, de la chute des premiers anges créés.

13. Au commencement, c'est-à-dire bien sûr, fort longtemps avant la création d'un quelconque monde, Dieu aurait créé sept grands esprits correspondant aux sept esprits en Dieu. Il leur donna une grande puissance et une sagesse tout aussi grande, afin qu'ils fussent capables, à l'instar de Dieu, de créer eux-mêmes une infinité de plus petits esprits semblables à eux, et c'est ainsi que l'espace fut empli d'innombrables armées d'esprits.

14. Selon cet ancien écrit, le plus grand et le plus puissant de ces sept premiers esprits créés était à l'évidence Lucifer. Mais, fort de sa puissance et de sa grandeur, celui-ci se révolta et, non content d'égaler Dieu, voulut Lui être supérieur et régner. Dieu Se mit en colère et, Se saisissant du traître, le rejeta pour toujours dans le jugement. Mais les six autres grands esprits avec leurs innombrables esprits subordonnés demeurèrent près de Dieu, ne servant que Lui  seul d'éternité en éternité, tandis que les esprits subordonnés à Lucifer devenaient avec lui les mauvais démons réprouvés par Dieu et, brûlant au feu éternel de la colère de Dieu, devaient subir éternellement les pires tourments sans le moindre apaisement. - Toi qui es à coup sûr l'un de ces premiers anges de Dieu, qu'as-tu à dire là-dessus ? »

 

Les sept esprits premiers de Dieu. De la rédemption

 

1. Raphaël : « Ce n'est là, bien sûr, qu'une représentation symbolique de ce que je viens justement de te dire sur la création ou la formation successive de tout un corps céleste.

2. Les grands esprits créés à l'origine sont précisément les pensées en Dieu et les idées issues d'elles.

3. Par le chiffre mystique sept, il faut entendre ce qu'il y a de divin et de semblable à Dieu, tout à fait à l'origine, dans chacune des pensées issues de Lui et dans chacune des pensées qu'Il a conçues et en quelque sorte expulsées.

4. La première qualité en Dieu est l'amour. Cet amour se retrouve dans toutes les choses créées, car rien ne pourrait exister sans lui.

5. La deuxième qualité est la sagesse en tant que lumière née de l'amour. Elle aussi est perceptible dans la forme de tout être ; car, plus un être est capable de recevoir cette lumière, plus sa forme sera épanouie, définie et belle.

6.La troisième qualité, issue de l'amour et de la sagesse, est la volonté agissante de Dieu. C'est elle qui donne aux créatures pensées une réalité qui les fait véritablement exister et être là sans quoi les pensées et les idées de Dieu ne seraient jamais rien de plus que les songes creux et les vaines idées que tu n'as jamais réalisés.

7. La quatrième qualité, elle-même issue des trois premières, est l'ordre. Sans cet ordre, aucune créature n'aurait jamais de forme durable et constante, donc pas davantage de but défini. Car, lorsque tu attellerais un bœuf  à ta charrue, s'il changeait de nature et de forme pour devenir par exemple poisson ou oiseau, pourrait-il jamais te servir à quoi que ce soit ? Imagine aussi que tu veuilles manger un fruit, et que celui-ci se change en pierre devant ta bouche : à quoi bon un tel fruit ? Ou bien, tu marcherais sur un chemin de terre ferme, et ce chemin se transformerait soudain en eau sous tes pieds : à quoi bon, en ce cas, le chemin le plus solide ? Vois-tu, c'est tout cela, et infiniment plus, que recèle l'ordre divin, quatrième esprit de Dieu.

8. Quant au cinquième esprit de Dieu, c'est la gravité(*) divine, sans laquelle rien ne pourrait exister de façon permanente, parce que cette qualité est identique à la vérité éternelle en Dieu, et que c'est à elle que tous les êtres doivent leur véritable permanence, leur reproduction, leur développement et leur accomplissement final. Sans cet esprit en Dieu, les créatures ne signifieraient encore que peu de chose. Elles seraient comme les mirages, qui ont certes l'air d'exister aussi longtemps qu'on les voit ; mais, très vite, les conditions qui les ont créés se modifient, et, parce qu'il n'y a en elles aucune réalité, ces belles images s'évanouissent dans le

néant ! À les voir, elles paraissaient pourtant bien ordonnées ; mais, la cause qui les a produites n'ayant aucun but réel, elles ne peuvent être que des images vaines et transitoires, sans existence permanente.

9. Ainsi, nous avons déjà passé en revue les cinq premiers grands esprits de Dieu; il en reste encore deux, aussi, écoute-moi bien.

10. Là où sont présents l'amour suprême, la suprême sagesse, la volonté toute-puissante, l'ordre parfait et la fermeté immuable, il faut à l'évidence qu'existe une patience suprême et à jamais inaccessible ; car sans cela, tout se précipiterait dans une course éperdue, et il en résulterait l'inextricable chaos décrit par les anciens sages.

11. Lorsqu'un architecte bâtit une maison, outre toutes les qualités nécessaires, il ne doit pas oublier la patience ; car si elle lui faisait défaut, crois-moi, il ne viendrait jamais à bout de son œuvre.

12. Je te le dis, si cet esprit n'était pas en Dieu, aucun soleil ne serait près de briller sur aucun monde dans l'espace infini, et le monde des esprits serait étrangement vide de toute existence. La patience est mère de l'éternelle et  immuable miséricorde divine, et si ce sixième esprit n'était pas en Dieu, où seraient, que seraient toutes les créatures devant la seule toute-puissance de Dieu ?

13. Ainsi, même lorsque, à cause de quelque défaillance, nous nous exposons à la malédiction destructrice de l'amour de Dieu, de Sa sagesse et de Sa volonté qui, pour pouvoir être ferme et sérieuse, doit nécessairement s'accompagner de l'ordre divin, nous rencontrons la patience divine qui, en dépit de tout, rétablit à la longue l'équilibre de toutes choses, car sans elle, toutes les créations, même les plus accomplies, seraient vouées au jugement éternel de la mort.

14. Avec les cinq esprits précédents, la patience divine pourrait certes créer et même faire exister indéfiniment sur les corps célestes un homme ou des hommes sans nombre; mais alors, cet homme ou ces hommes innombrables vivraient un temps infini dans la pesante chair, et leur âme ne se verrait donc jamais délivrée enfin des liens de la matière. De plus, les animaux, les plantes et les hommes se multiplieraient continuellement, et, pour finir, il y en aurait un si grand nombre dans l'espace limité d'un corps céleste qu'ils seraient pressés les uns contre les autres au point de ne plus jamais connaître un instant de solitude. Cela à supposer qu'un corps céleste sous l'empire de la patience divine puisse jamais devenir suffisamment mûr pour  porter et nourrir plantes, bêtes et hommes. Oui, s'il n'y avait en Dieu que les six esprits que tu connais déjà, la seule création d'un monde matériel serait d'une lenteur si infinie qu'il est fort peu probable qu'un monde fût jamais parvenu à se manifester matériellement dans ces conditions.

15. Mais, comme je l'ai dit, la patience est mère de la miséricorde divine, aussi la miséricorde, que nous appellerons aussi douceur, est-elle précisément le septième esprit en Dieu. C'est elle qui arrange tout, qui met en ordre les six premiers esprits et permet qu'un monde et toutes les créatures qui s'y trouvent atteignent en temps utile la maturité. Elle a établi une durée précise pour toute chose, et c'est grâce à elle que la délivrance complète est accordée sans retard aux esprits parvenus à maturité qui deviennent dès lors parfaitement et à jamais libres et indépendants.

16. C'est aussi par l'effet de ce septième esprit que Dieu Lui-même S'est revêtu d'une humanité charnelle, afin de délivrer au plus vite les esprits prisonniers des liens cruels du nécessaire jugement de la matière, et que cette oeuvre aussi – la rédemption - puisse être appelée nouvelle création du ciel et des mondes, donc la plus grande oeuvre de Dieu, parce qu'en elle, tous les sept esprits de Dieu agiront dans un équilibre parfait, ce qui n'était pas vraiment le cas auparavant et ne devait pas l'être, selon l'esprit d'ordre en Dieu. Car, jusqu' ici, ce septième esprit de Dieu que tu connais désormais n'oeuvrait avec les six autres qu'afin que toutes les pensées et idées de Dieu deviennent réalité ; mais il agit désormais avec plus de  force, et il en résultera la délivrance complète.

17. Tels sont ces sept esprits de Dieu que tu ne comprenais pas, et tout ce que créent ces sept esprits de Dieu se réfère entièrement à eux et les contient. Et c'est la continuation incessante et jamais achevée de cette création et des choses créées que les anciens sages de la terre ont appelée "guerres de Yahvé".  (Num. 21 :14)

 

 

 

 

Les guerres de Yahvé (Num. 21 :14)

 

1. (Raphaël : ) « Les sept esprits ou qualités spécifiques en Dieu sont donc en lutte permanente, en sorte que chacune pousse constamment les autres à agir, mais il est également facile de reconnaître dans toutes les créatures de Dieu l'existence de cette lutte.

2. L'amour, en soi aveugle, n'aspire qu'à tout attirer à lui. Mais il s'enflamme dans cette recherche, et c'est ainsi que la lumière se fait en lui, et avec elle viennent l'intelligence et la connaissance des choses.

3. Vois-tu à présent comment la lumière, en s'opposant aux efforts sporadiques de l'amour, le mène à la raison et à l'ordre ?

4. Mais cette lutte ou cette guerre éveille en même temps la volonté, bras armé de l'amour et de sa lumière, qui met en œuvre ce que la lumière a sagement ordonné.

5. Mais l'amour éclairé par la connaissance, et la force de ces deux premières qualités, suscitent à leur tour l'ordre, et cet ordre lutte sans cesse, par la lumière et par la volonté de l'amour, contre tout ce qui n'est pas ordonné, et c'est là une nouvelle guerre de Yahvé, en Lui-même comme en toute créature.

6. Ce serait déjà fort bien, si seulement on pouvait être assuré que ce que ces quatre premiers esprits ont si bien ordonné et mis en œuvre existera durablement; mais les œuvres de ces quatre esprits, si glorieuses soient-elles, ressemblent encore beaucoup à ce que les enfants bâtissent en jouant : ils prennent plaisir à créer de main de maître toutes sortes de choses, mais leur œuvre cesse bientôt de leur plaire, et ils la détruisent avec plus d'ardeur encore qu'ils n'en avaient mis auparavant à la faire exister. Et s'il en était ainsi de la Création, en vérité, ami, elle

ne durerait pas longtemps!

7. Afin d'éviter cela, un cinquième esprit, la gravité, naît en Dieu et dans Ses créatures des quatre premiers esprits, comme l'effet du grand plaisir que donne la perfection de l'œuvre accomplie ; cet esprit lutte contre la destruction et l'anéantissement des œuvres créées, de même qu'un homme devenu raisonnable et sérieux, qui a par exemple bâti une maison et planté une vigne, fera ce qu'il faut pour que sa maison dure longtemps et que sa vigne produise, et ne s'emploiera certes pas à les détruire, comme les enfants font très vite de leurs œuvres. Et c'est là, comme je l'ai dit, une nouvelle guerre de Yahvé !

8. À la longue, pourtant, il apparaît que la maison a des défauts et que la vigne ne produit pas la récolte espérée, et le bâtisseur regrette ses efforts passés ; dans son zèle, il voudrait presque détruire son œuvre pour la refaire entièrement. Mais c'est alors que le sixième esprit vient s'opposer à cette résolution extrême, et c'est, comme je l'ai dit, la patience. C'est elle qui préserve la maison et la vigne, et c'est là une nouvelle guerre de Yahvé !

9. Cependant, la patience seule, ou même unie aux esprits précédents, ne ferait pas grand-chose pour améliorer la maison et la vigne, mais laisserait tout bonnement les choses en l'état; et c'est là qu'intervient le septième esprit, la miséricorde, qui renferme en elle douceur, souci d'autrui, zèle, générosité active et charité. Et voici que l'homme améliore si bien sa maison que tous les défauts importants disparaissent, qu'il cultive et amende si bien sa vigne qu'elle lui donne bientôt une riche récolte ! Et cela, vois-tu, est encore un combat ou une guerre de Yahvé, en l'homme comme en Dieu et chez les anges !

10. Ainsi, la vraie vie parfaite en Dieu, chez les anges et en l'homme est une lutte incessante des sept esprits que je viens de te montrer. Mais, pour Dieu et les anges, le sens de ce combat n'est pas que chacun des sept esprits cherche à vaincre les autres et à les réduire à  l'impuissance. Au contraire, il vise en permanence à ce que chaque esprit soutienne sans cesse les autres de toutes ses forces, et c'est pourquoi chacun de ces esprits renferme la totalité des autres. Ainsi, l'amour est contenu dans chacun des six autres esprits ; de même, la lumière ou sagesse est contenue dans l'amour et dans les cinq autres esprits, et ainsi de suite, si bien que,

dans chaque esprit particulier, tous les autres sont constamment présents, pleinement agissants et se soutenant mutuellement dans un parfait équilibre. »  
 

De la dysharmonie entre les sept esprits dans l'homme

 

1. (Raphaël :) « Il devrait en être de même en l'homme ; mais ce n'est pas le cas, hélas. Cette faculté est certes donnée à tout homme, mais elle n'est jamais totalement achevée ni pleinement exercée. Quelques hommes sont parvenus à un point où les sept esprits oeuvrent  pleinement et à égalité en eux, et ils sont ainsi véritablement les égaux de Dieu et de Ses  anges ; mais, comme je l'ai dit, beaucoup s'en sont détournés et ne s'en soucient plus, aussi ne connaissent-ils tout simplement pas le vrai secret de la vie. Ces aveugles à peine vivants ne peuvent donc pas davantage connaître le but de la vie qui est en eux, parce qu'ils sont dominés par un seul des sept esprits et se laissent mener par lui.

2. Ainsi, l'un ne vit que par l'esprit d'amour et ne prête aucune attention aux autres esprits. Qu'est-ce qu'un tel homme, sinon un glouton et un fauve jamais rassasié ? Tous ces hommes sont des égoïstes remplis d'envie et de concupiscence, durs pour leur prochain.

3. D'autres, dont l'amour est éclairé, sont fort sages et peuvent dispenser à autrui de bons enseignements ; mais, parce que leur volonté est faible, ils en restent aux intentions.

4. Chez d'autres encore, les esprits d'amour, de sagesse et de volonté sont pleinement agissants, mais c'est l'esprit d'ordre et la vraie rigueur qui font défaut. Les hommes de cette sorte parleront avec beaucoup d'intelligence et même de sagesse, et réaliseront parfois certaines choses ; mais un vrai sage qui aura également développé en lui les sept esprits verra bien vite qu'il n'y a dans leurs discours et dans leurs œuvres ni ordre, ni cohérence.

5. D'autres encore possèdent amour, sagesse, volonté et esprit d'ordre : mais c'est la détermination qui leur manque. Ils sont donc inquiets et craintifs et mènent rarement leurs œuvres à bonne fin.

6. D'autres sont certes pleins de détermination et de courage, mais n'ont que peu de patience. Dans leur zèle précipité, ces hommes font souvent plus de mal que de bien. Oui, ami, rien ne peut s'accomplir sans une vraie patience, et celui à qui elle fait défaut prononce en quelque sorte son propre arrêt de mort! Car lorsqu'un homme veut faire une bonne vendange, il doit attendre que le raisin soit bien mûr. Si cela l'ennuie, il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même lorsque, au lieu de bon vin, il aura récolté une infâme piquette.

7. L'esprit de patience est donc nécessaire en toutes choses : d'abord pour maîtriser et amener à la raison l'esprit que j'ai appelé rigueur ou détermination, et qui, sans cela, ne cesserait jamais d'agir - parce que cet esprit, lorsqu'il est allié à  l'amour, à l'intelligence et à la volonté, dégénère souvent en un immense orgueil, dont on sait qu'il n'a pas de limites en l'homme ; ensuite parce que, comme je l'ai expliqué, la patience est mère de la miséricorde, esprit qui agit en retour sur tous les précédents et qui, seul, leur confère la perfection spirituelle divine et permet à l'âme de renaître pleinement et véritablement en esprit.

8. C'est pourquoi le Seigneur en personne vous a recommandé avant tout l'amour de Dieu et du prochain, et qu'Il a ajouté ces paroles : ''Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux, et soyez doux et humbles comme Je le suis Moi aussi de tout cœur."

9. Le Seigneur a donc commandé aux hommes de perfectionner avant tout le septième esprit, parce que tous les précédents y sont contenus et parachevés. Ainsi donc, celui qui mettra tout son zèle à cultiver et à fortifier en lui le septième esprit cultivera et fortifiera aussi les esprits précédents, et sera donc assuré d'atteindre au plus vite la perfection. Mais celui qui commencera par constituer en lui l'un ou l'autre, ou même plusieurs des esprits précédents, ne parviendra jamais, ou très difficilement, à la perfection totale, parce que, seuls, les premiers esprits ne renferment pas en eux le septième, mais que celui-ci, au contraire, les renferme

nécessairement tous.

10. Et, vois-tu, c'est en cela que la chute des anges, ou des pensées et idées issues de Dieu - que nous pouvons aussi nommer forces qui émanent sans cesse de Dieu - dure aussi  longtemps que, dans leur totalité, ils n'ont pas amené le septième esprit en soi à la vraie perfection dans l'être humain Car, pour une part, les esprits précédents sont donnés plus ou moins gratuitement à presque toutes les créatures; mais le septième esprit, l'homme doit le conquérir tout entier par ses efforts et son zèle.

11. Et, de même que les six esprits précédents n'accèdent que par cette conquête à leur vraie signification et au vrai but de la vie, ainsi l'homme tout entier n'accède-t- il que par cet esprit à une vie autonome et à une liberté parfaite. Dis-moi à présent si tu as bien compris cela aussi. »

12. Lazare dit : « Ah, serviteur de Dieu empli de Son esprit, je ne te remercierai jamais assez pour ta patience et pour la grâce que tu me fais ! Ce n'est que maintenant que je comprends les anciens livres de sagesse ! Mais il est fort dommage que je sois seul à savoir cela, car je serais incapable de le consigner dans un livre. Il faudrait que tu l'expliques aux autres disciples du Seigneur, dont certains écrivent fort bien, afin qu'ils le consignent pour tous les temps et les

peuples à venir, car ils ne le savent probablement pas encore.»

13. Raphaël dit : « Ne t'inquiète pas pour cela, car, dans le même temps où je t'expliquais toutes ces choses sur les miracles, les guerres de Yahvé et les sept esprits de Dieu, le Seigneur en personne a donné très exactement les mêmes  explications d'une manière tout aussi compréhensible, et Jean et Matthieu en ont noté les points essentiels ! Cependant, si tu possèdes un livre vierge, je veux bien aussi consigner tout cela pour toi mot pour mot.

14. Lazare : « Je possède bien un tel livre ; dois-je aller te le chercher ? »

15. Raphaël : « Pas la peine ! Mais rentrons tout de même, et tu trouveras ton livre déjà tout écrit ! » 16. Lazare en eut une très grande joie, et tous deux vinrent bientôt nous rejoindre  dans la grande salle à manger Merveille sur merveille.

1. Arrivant avec Raphaël, Lazare trouva tout le monde s'émerveillant encore de Mon enseignement - sur les miracles, sur les guerres de Yahvé, sur les sept esprits originels en Dieu et sur ce qu'on appelle la chute des anges -, et le Romain Agricola plaignit Lazare d'avoir manqué une leçon si sacrée et si essentielle reçue de Ma bouche.

 

 pour ceux qui veulent approfondir la connaissance divine consultez  les sites internet : http://fr.groups.yahoo.com/group/SAGESSE-DIVINE    http://fr.groups.yahoo.com/group/Chemin_Interieur 


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Joseph Russo

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