Nouvelles révélations du monde divin
Sweden / C & I / 521 – 527
Nul ne vient dans le Ciel par immédiate miséricorde
Décrit par un prophète par les choses qu'il a vu et entendu dans le Ciel
1. Ceux qui n'ont pas été instruits au sujet du ciel et du chemin y conduit, ni su sujet du Ciel et du chemin qui y conduit, ni au sujet de la vie du Ciel chez l'homme croie qu'on y est reçu d'après une miséricorde qu'obtiennent ceux qui sont dans la foi. Ils croient que le Seigneur intercède en leur faveur et qu'ainsi ils sont admis par grâce, et qu'en conséquence tous les hommes, quels qu'ils soient, peuvent être sauvé par bon plaisir. Bien plus, certains pensent qu'il peut en être de même pour ceux sont dans l'enfer. Mais ceux qui ont ces croyances n'ont aucune connaissance de l'homme. Ils ne savent pas que l'homme est absolument tel qu'est sa vie, et que sa vie est telle qu'est son amour, non seulement quant aux intérieurs qui appartiennent à sa volonté et à sont entendement, mais encore quant aux extérieurs qui appartiennent à son corps. Ils ne savent pas que la forme corporelle n'est que la forme externe par laquelle les intérieurs se présentent dans leur effet, et que l'homme tout entier est son amour. Ils ne savent pas non plus que le corps ne vit pas d'après lui-même, mais vit d'après son esprit, et que l'esprit de l'homme est son affection même, et que son corps spirituel n'est autre chose que l'affection de l'homme dans la forme humaine, dans laquelle il apparaît après la mort. Si l'homme n'a pas ces connaissances, il peut être induit à croire que la salvation est un bon plaisir Divin, appelé Miséricorde et Grâce.
2. La Divine Miséricorde est une miséricorde envers le genre humaine pour le sauver, elle est constante chez tous, ne se retirant jamais de personne. Ainsi sont sauvés tous ceux qui peuvent l'être, mais ils ne peuvent l'être que par des Moyen divins qui ont été révélé par le Seigneur dan la Parole. Ces moyens Divins appelés Divins Vrais, Ils enseignent comment l'homme doit vivre d'être sauvé. Par eux Le Seigneur conduit l'homme au Ciel et implante en lui la vie du Ciel. Le Seigneur le fait pour tous, mais il ne peut le faire si l'homme ne s'abstient du mal, car le mal fait obstacle. Dans la mesure où l'homme s'abstient du mal, le Seigneur le conduit par Ses Divins moyens d'après la pure miséricorde, depuis l'enfance jusqu'à la fin de sa vie dans le monde, et ensuite pour l'éternité. Voilà ce qui est entendu par la Divine Miséricorde. IL est évident qu'elle est une pure miséricorde, mais elle n'est pas immédiate, c'est-à-dire qu'il y a pas salvation par bon plaisir, de quelque manière qu'on ait vécu.
3. Le Seigneur ne fait jamais rien contre l'Ordre, parce qu'Il est Lui+même l'Ordre. Le Divin Vrai procédant du Seigneur est ce que fait l'ordre, et les Divins Vrai sont les lois de l'Ordre selon lesquelles le Seigneur conduit l'homme. C'est pourquoi sauver l'homme par immédiate miséricorde est contre l'Ordre Divin et ce qui est contre l'Ordre Divin est contre le Divin. L'Ordre Divin est le Ciel chez l'homme, mais l'homme a perverti cet ordre chez lui par une vie contraire aux lois de l'ordre, qui sont les Divins Vrais. Le seigneur, par pure miséricorde, ramène l'homme dans cet ordre par les lois de l'ordre. Autant l'homme y est ramené, autant il reçoit en lui le Ciel et celui qui reçoit le Ciel, vient dans le Ciel. Il est de nouveau évident que la divine Miséricorde du Seigneur est une pure miséricorde, mais non une immédiate miséricorde.
4. Si les hommes pouvaient être sauvés par immédiate miséricorde, ils le seraient tous, même ceux qui sont dans l'enfer. Bien plus, il n'y aurait pas d'enfer, parce que le Seigneur est la Miséricorde même, l'Amour même et le Bien même. C'est donc parler contre le Divin du Seigneur que de dire qu'il peut sauver immédiatement tous les hommes, et qu'Il ne les sauve pas. D'après la Parole on sait que le Seigneur veut le salut de tous et ne veut la damnation de personne.
5. La plupart des ceux qui viennent du monde chrétien dans l'autre vie apportent avec eux cette croyance qu'ils seront sauvés par l'immédiate miséricorde, car ils l'implorent. Mais à l'examen on découvre qu'ils croient que venir dans le Ciel, c'est seulement y être admis, et y jouir de la jouir de la joie céleste, ignorant absolument en quoi consistent le Ciel et la joie céleste. Il leur est donc dit que le Seigneur ne refuse le ciel à personne, et qu'on peut, si on le désire, y être introduit, et même y demeurer. Ceux qui le désiraient y ont été admis, mais dès l'entrée, mais dès l'entrée, le dégagement de la chaleur céleste, qui est l'amour dans lequel sont les anges, et l'influx de la lumière céleste, qui est le Divin Vrai, les remplirent d'une telle anxiété, qu'ils sentirent un tourment infernal au lieu d'une joie céleste. Frappé de terreur, ils se précipitèrent en bas. Ainsi, par une vie expérience, ils furent instruits que le Ciel ne peut être donné à quiconque par immédiate miséricorde.
6, Je me suis entretenu quelquefois sur ce sujet avec des anges, leur disant que dans le monde, la plupart de ceux qui vivent dans le mal et qui parlent du Ciel et de la vie éternelle, disent qu'on ne vient du Ciel que si on y est admis par la miséricorde seule. Ceux qui croient cela principalement ceux qui font de la foi l'unique moyen de salut. D'après le principe de leur religion ils ne considèrent ni la vie, ni les œuvres d'amour qui font la vie, ni par conséquent les autres moyens par lesquels le Seigneur introduit le Ciel dans l'homme, et le rend propre à recevoir la joie céleste. Comme ils rejettent ainsi le salut par les œuvres, ils décident, par la nécessité du principe, que l'homme va au Ciel d'après la miséricorde seule, à laquelle ils croient que Dieu le Père est porté par l'intercession du Fils. Les anges m'ont répondu qu'ils savaient qu'un tel dogme découle nécessairement du principe admis de la foi seule. Ce dogme, dans lequel ne peut influer du Ciel aucun lumière parce qu'il n'est pas vrai, étant la tête de tous les autres dogmes, provoque cette ignorance dans laquelle est aujourd'hui l'église. Elle est dans l'ignorance sur le Seigneur, le Ciel, la vie après la mort, la joie céleste, l'essence de l'amour et de la charité. En général elle ne sait rien sur le bien, sur la conjonction du bien et du vrai, par conséquent sur la vie de l'homme. Elle ne connaît ni la provenance, ni la qualité de cette vie qui cependant n'est jamais chez l'homme d'après la pensée, mais y est d'après la volonté et d'après les actes provenant de la volonté. Cette vie n'y est d'après la pensée qu'autant que celle-ci procède de la volonté, par conséquent elle n'y est d'après la foi qu'autant que la foi procède de l'amour. Les anges s'affligent de l'ignorance de ces hommes qui ne savent pas que la foi ne peut exister seule chez quiconque, vu que la foi sans son origine qui est l'amour, est seulement une science, et chez certains une sorte de persuasion qui simule la foi. Cette persuasion n'est pas au-dedans, mais en dehors de la vie de l'homme, car elle est séparée de l'homme si elle n'est pas cohérent avec son amour. De plus, les anges m'ont dit que ceux qui sont dans un tel principe sur le moyen essentiel de salut chez l'homme, ne peuvent que croire à une immédiate miséricorde. Ils perçoivent d'après une lueur naturelle, et aussi d'après l'expérience visuelle que la foi séparée ne fait pas la vie de l'homme, puisque ceux qui mènent un vie mauvaise peuvent penser et se persuader la même chose. Il en découle que les méchants peuvent être sauvés comme les bons, pourvu qu'à l'heure de la mort, ils parlent avec confiance avec l'intercession et de la miséricorde qu'elle procure. Les anges ont aussi déclaré qu'ils n'avaient jamais vu entrer dans le Ciel, par immédiate miséricorde, aucun homme ayant mal vécu, de quelque manière qu'il eût parlé dans le monde d'après l'assurance ou la confiance qui est entendue par la foi dans le sens éminent. Il leur fut demandé si Abraham, Isaac, Jacob, David et les apôtres n'ont pas été reçus dans le Ciel par immédiate miséricorde. Ils répondirent qu'aucun d'eux ne l'avait été, chacun a été traité suivant sa vie dans le monde, mais qu'ils savaient où ils se trouvaient, et que là ils ne sont pas plus estimés que le autres. Il a été parlé d'eux avec honneur dans la Parole, dirent-ils, parce que par eux, dans le sens interne, il est entendu le Seigneur. Par Abraham, Isaac et Jacob il est entendu le Seigneur quand au Divin et quand Divin Humain ; par David, le Seigneur quant au Divin et quant au Divin Humain ; par David, le Seigneur quant la Divine Royauté, et par les apôtres, le Seigneur quant aux Divines Vrais. Absolument rien de ce qui les concerne n'est perçu dans le Ciel quand la Parole est lue par l'homme, puisque leurs noms ne pénètrent pas dans le Ciel, mais ainsi qu'il vient d'être dit, à la place de ce nom, on y perçoit le Seigneur. C'est pourquoi, dans la Parole qui est dans le Ciel, il n'est jamais fait mention d'eux, parce que cette Parole est le sens interne de la Parole qui est dans le monde.
7. Je peux attester d'après un grand nombre d'expériences qu'il est impossible d'introduire la vie du Ciel en ceux qui dans le monde on mené une vie contraire à celle du Ciel. En effet certains ont cru qu'après la mort ils recevraient facilement les Vrais Divins lorsqu'ils entendraient les anges les expliquer, qu'ils les croiraient et que par suite ils vivraient autrement et pourraient ainsi être reçus dans le Ciel. Il a été accordé à plusieurs qui avaient été dans une semblable foi d'en faire l'essai, afin qu'ils comprennent qu'après la mort la repentance n'est plus possible. Alors quelques-uns comprirent les vraies, et semblèrent les accepter, mais dès qu'ils furent remis dans la vie de leur amour, ils les rejetèrent aussitôt et parlèrent même contre ces vrais. Certains les rejetèrent immédiatement sans vouloir les entendre. D'autres voulurent qu'on leur ôté la vie de leur amour, contracté dans le monde, et qu'à la place on introduisit la vie angélique ou la vie du Ciel. Mais lorsque la vie de leur amour fut ôtée, par permission du Seigneur, ils restèrent étendus comme mort, ne jouissant plus d'aucune faculté. Par expérience et par plusieurs autres, les bons esprits simple ont été instruits que la vie de chacun ne peut être changée après la mort. Une vie mauvaise ne peut jamais être après la mort. Une vie mauvaise ne peut jamais être transformée en une vie bonne, ou une vie infernale en une vie angélique, parce que chaque esprit est, de la tête aux pieds, tel qu'est son amour, par conséquent tel qu'est sa vie. Changer cette vie en une vie opposée, c'est détruire entièrement l'esprit. D'après les anges, il est plus facile de changer un hibou en colombe, ou une chouette en oiseau du paradis, qu'un esprit infernal en ange du Ciel. Après la mort, l'homme reste tel qu'avait été sa vie dans le monde, Il est ainsi évident que nul peut être reçu dans le ciel par immédiate miséricorde.
Pour ceux qui veulent approfondir la connaissance divine consultez les sites internet :
http://fr.groups.yahoo.com/group/SAGESSE-DIVINE , http://fr.groups.yahoo.com/group/Chemin_Interieur
Joseph Russo
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